L’eau potable : un difficile enjeu pour les atolls

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Publié le 19/08/2014 à 3:00 - Mise à jour le 19/08/2014 à 3:00

De l’eau potable pour tous. C’est l’enjeu de demain pour les communes de Polynésie. Elles ont obligation de distribuer de l’eau potable avant le 31 décembre 2015. Si les îles les plus peuplées bénéficient d’un réseau de distribution, l’eau potable ne coule pas encore dans tous les foyers, notamment aux Tuamotu et aux Gambier. Leurs représentants espèrent trouver des solutions pendant les 3 jours du forum sur la gestion de l’eau qui se tient du 19 au 21 août à Tahiti.
Sur les 32 communes invitées au forum, seuls Hao et Rikitea représentent les Tuamotu et les Gambier. Dans les îles éloignées et surtout dans les atolls, la gestion de l’eau est un défi difficile à relever. A Hao , comme sur la plupart des atolls, le dispositif de distribution en eau se fait grâce à un osmoseur. L’eau de mer est désalinisée. Mais la potabilité n’est pas garantie à 100%, comme le signale Sébastien Dumoulin Bourven, premier adjoint au maire de Hao.

Ces systèmes ont aussi un cout : 12 millions Fcfp par an, par exemple pour le fonctionnement de l’osmoseur de Hao. Un traitement par chloration permet d’améliorer la potabilité. Dans les îles hautes, on mise sur les forages ou les captages. Mais la ressource n’est pas inépuisable. A Rikitea, il faudrait plus de pluie pour étendre à l’ile entière le réseau de distribution.
Les maires des iles les plus peuplées sont donc réunis pour faire le point sur une problématique commune. Face aux contraintes géographiques, l’eau distribuée aux administrés doit aussi être économisée, comme le souligne Woullingson Raufauore, maire de Maupiti.
 
 

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