« Hier il y a eu un vol, un père et son fils étaient en train de déjeuner, lorsqu’un individu s’est approché et saisi le vélo. Nous, on était pas loin, mais on pensait que c’était un jeu. Mais pas du tout. L’individu s’est échappé à toute vitesse avec le vélo. Ici au parc, il y a tout le temps des vols de vélo. »
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Mais c’est aussi le cas, ailleurs, dans de Papeete où de nombreux amateurs de la petite reine ont connu le même sort. Comme cette jeune femme déjà trois fois victime du vol de son moyen de transport. Ce qui l’a amené à revoir ses habitudes. « Je fais plus attention maintenant. dès que je m’arrête quelque part, au magasin par exemple, je met le cadenas. » Dans les magasins spécialisés, on constate d’ailleurs une forte demande d’anti-vols.
Pour faciliter le travail des forces de l’ordre qui traquent aussi les voleurs de vélos, les propriétaires doivent adopter les bons réflexes. Jean-Loïc Hanuse, directeur adjoint de la sécurité publique conseille « prendre en photo le vélo, et relever le n° de série, car les voleurs, non content de les démonter, souvent les repeignent et il ne reste plus pour nous que le numéro de série pour les identifier. »
Les bicyclettes retrouvées à Pirae et Papeete sont entreposées au commissariat. Les particuliers peuvent s’y rendre pour tenter d’identifier les leurs. Mais elles ne sont stockées sur place que quelques mois. Après quoi, elles sont détruites pour libérer de la place. La fin d’un cycle.