Ce mercredi, Mahinui Temarii, à l’origine du recours devant la justice, ne savait pas encore si de nouvelles élections devaient se tenir et si cette décision du tribunal rendait caducs tous les actes signés depuis par Angelo Frebault, puis Patrick Galenon, le dernier secrétaire général en date de la CSTP-FO.
Mais si élections il y a, Mahinui Temarii, qui a monté entre temps sa propre confédération, le Rassemblement des travailleurs polynésiens – Amuitahira’a rave ‘ohipa no Porinetia (RTP-ARO no Porinetia), se dit prêt à « rentrer à la maison ».
« Je n’ai pas quitté la CSTP-FO, asure-t-il. J’ai créé une autre confédération à l’extérieur pour garder les personnes qui sont sorties, mais c’est moi qui ai créé ce syndicat, ce ne sont pas les personnes qui sont dedans. »
« Je ne peux pas démissionner de CSTP-FO, martèle-t-il. C’est ma maison, c’est notre bébé. Je suis obligé de rester, par contre il faut réaménager là-dedans… »