Le tourisme homosexuel est en plein essor. Et si en Polynésie, certains voient ce public d’un mauvais œil, pour les prestataires de service c’est une aubaine : “Les touristes gays ne regardent pas à la dépense et ils sont attachants. C’est marrant de travailler avec eux“, assurent-ils. Les prestataires sont pour la plupart unanimes, le tourisme gay est une manne financière. Ces visiteurs viennent en couple et la plupart n’ont pas d’enfant. Ils regardent moins à la dépense et peuvent se permettre de voyager plus souvent.
A Moorea, les activités ont effectivement fait le plein : balade en montagne, promenades en bus ou encore activités nautiques. Pour le président du GIE Moorea tourisme, Hiro Kelley, “on ne peut qu’applaudir et dire oui. On ne va pas commencer à sélectionner le type de tourisme que nous voulons… c’est un tourisme d’aujourd’hui et de l’avenir.” Après une journée passée à l’hôtel, les voyageurs retournent dans leur pays d’origine ce soir.
En 2015, 183 000 touristes ont visité les îles de Polynésie. Objectif pour le gouvernement d’ici 2020 : 500 000 visiteurs.
Hiro Kelley, président du GIE Moorea tourisme