Le talc « accepté en médecine comme étant un produit sans danger » rappelle Johnson & Johnson

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Publié le 12/05/2016 à 15:51 - Mise à jour le 12/05/2016 à 15:51

Tahiti Nui Télévision a relayé début mai une information selon laquelle la société Johnson & Johnson a été condamnée, par un tribunal américain, à verser 55 millions de dollars (5,7 milliards de Fcfp) à une plaignante qui a déclaré avoir utilisé le talc de la marque, pour son hygiène intime. L’américaine a développé un cancer des ovaires.
Ce n’est pas la première fois que la société est condamnée pour des faits semblables. Mais les études se contredisent concernant la dangerosité ou non de ce produit. 

La branche Pacifique de Johnson & Johnson a tenu à réagir dans un droit de réponse : 

« L’écrasante majorité du corps scientifique de recherches ainsi que les preuves cliniques soutiennent la sécurité du talc cosmétique. L’association des consommateurs de produits Johnson & Johnson n’a eu de cesse d’ examiner avec soin toute preuve médicale et scientifique concernant le talc et a eu de sérieuses discussions en interne ainsi qu’ avec les services de santé dans le monde. Les verdicts de jury précédents ne doivent être confondus avec les jugements réglementaires ou résultats scientifiques qui démontrent le talc comme ingrédient cosmétique sans danger.
 
Ci dessous quelques points clés au sujet du talc cosmétique qui pourrait vous être utiles :
 
– la sécurité du talc dans la gamme de produits de soin est basée sur des décennies de recherche et d’études par des scientifiques indépendants et de la commission d’étude scientifique. De plus divers bureaux gouvernementaux et agences ont étudié le produit et aucun d’eux n’avait conclu que le le talc provoquait un cancer des ovaires.
 
– Le talc est accepté en médecine et en produits de soin personnel comme étant un produit sans danger par les autorités américaines, l’Union Européenne, L’Australie, la Nouvelle Zélande et autres pays à travers le monde. Parmi ces agences qui ont examiné le talc figurent le Ministère de la Santé et des Services à la Personne ainsi que l’Office de contrôle des produits pharmaceutiques et alimentaires (FDA).
 
– Le cancer des ovaires est une maladie complexe sans aucune cause connue et le FDA et l’Institut National du cancer ainsi que la la Commission d’Etudes des ingrédients cosmétiques ont tous conclu qu’il n’y avait pas de preuve suffisante reliant le talc au cancer des ovaires.
 
– Dans une étude portant sur la santé des infirmières (2010) par l’Ecole secondaire publique de Harward et l’ensemble des observations initiées par l’Institut National de la Santé (US) sur la santé des femmes (2014) sont les 2 seules études prospectives à l’échelle mondiale relatives au talc et au cancer des ovaires. Aucune de ces études n’a trouvé de relation de cause à effet entre le talc et le cancer ovarien. »

 
Michael Roe, B.Sc (Hons) MBA, directeur clientèle chez Johnson & Johnson Pacific et  Andrew Harris, directeur des Affaires chez Johnson & Johnson Pacific. 
                                 

Rédaction Web

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