Le Syndicat National des Journalistes réagit au vote de l’APF sur la clause de conscience et de cession pour les journalistes polynésiens

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Publié le 08/06/2017 à 6:51 - Mise à jour le 08/06/2017 à 6:51

Le syndicat le plus important de la presse en métropole, le SNJ, se félicite, dans un communiqué, du vote de l’Assemblée de la Polynésie en faveur de la clause de conscience et de cession pour les journalistes du fenua.

« La mise à sac du Code du travail n’est pas une fatalité. L’Assemblée de la Polynésie française vient d’en administrer une preuve éclatante. Jeudi 8 juin, elle a adopté une loi de pays qui, entre autres dispositions, introduit la clause de cession et la clause de conscience pour les journalistes du territoire.

82 ans après la loi Brachard qui a institué en métropole le statut du journaliste professionnel, nos confrères et consoeurs polynésiens obtiennent enfin, après maintes péripéties, le bénéfice de ces deux clauses, constitutives de la liberté de la presse. Car c’est surtout le droit du public à disposer d’une presse libre et de qualité qui sort renforcé du vote de jeudi.

L’Assemblée a eu la sagesse de passer outre l’avis négatif rendu par le Conseil économique, social et culturel (CESC) le 27 septembre dernier. Celui-ci avait bizarrement invoqué « l’étroitesse du marché local » et le « nombre restreint d’entreprises concernées ». Des arguments qui plaidaient au contraire pour une protection accrue des journalistes.

Le Syndicat National des Journalistes, première organisation de la profession, salue les confrères et consœurs polynésiens qui se sont mobilisés pour obtenir cette avancée démocratique. »
 

Rédaction web avec communiqué 

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