Le syndicat des professionnels de l’esthétique et de la coiffure veut régler le problème du manque de qualification

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Les professionnels de la coiffure et de l’esthétique ont désormais leur syndicat. L’objectif de ce nouveau syndicat est de défendre au mieux leurs intérêts.

Publié le 28/01/2020 à 10:51 - Mise à jour le 28/01/2020 à 10:55

Les professionnels de la coiffure et de l’esthétique ont désormais leur syndicat. L’objectif de ce nouveau syndicat est de défendre au mieux leurs intérêts.

Les marchés de la coiffure et de l’esthétique rencontrent tous deux le même problème : le manque de personnel qualifié. Les professionnels du secteur ont abordé le sujet à l’occasion d’une réunion organisée par le syndicat des professionnels de l’esthétique et de la coiffure.

« Souvent les gens se jettent dans la coiffure parce qu’ils ne savent pas quoi faire, mais pour exercer le métier de coiffeur, il faut être passionné, confie David Failloux, gérant d’un salon de coiffure. Et beaucoup de jeunes de comprennent pas, ils font et après ils laissent tomber. »

« Malheureusement, tous les bons coiffeurs sont déjà en poste et ne reste sur le marché que des gens qui manquent d’expérience, déplore Léo Marais, le président du syndicat. Un coiffeur a besoin que son salon fonctionne et fonctionne tout de suite. »

Pour pallier le manque de qualification, certains salons choisissent de former des apprentis, pour une période pouvant aller jusqu’à deux ans. Problème, certains d’entre eux optent par la suite pour l’entrepreneuriat sans être assez qualifiés. D’autres choisissent de changer d’employeur en espérant un meilleur salaire.

Et « c’est sûr que c’est démotivant pour la personne qui donne du temps pour former cette personne », souffle David Failloux.

« On forme des gens et une fois qu’ils sont formés ils partent à la concurrence. Les esthéticiennes ont la même problématique, donc on va travailler dessus », assure Léo Marais.

Le syndicat des professionnels de l’esthétique et de la coiffure a été officialisé le 6 août 2019, après près de 30 ans de tentative. L’ambition de ses quatre membres, fédérer les artisans que compte le fenua. La CCISM en a recensé près de 200, cependant tous ne sont pas qualifiés.

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