Mais aujourd’hui, selon nos informations, c’est la totalité du projet qui est remis en cause depuis un avis rendu le 7 juin dernier par le service de l’urbanisme. La cellule plan de prévention des risques de ce service du Pays avait été saisie en mai dernier.
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En cause, le classement en « aléa moyen de glissement de terrain » d’une grande partie de la zone et le classement en « aléa fort » de l’autre partie. Une zone également traversée par un aléa fort d’inondation. Des risques qui rendent normalement ces terrains inconstructibles.
Mais le promoteur pensait pouvoir passer outre ces risques grâce à deux études géotechniques (commanditées par lui-même) et assurant qu’en respectant certaines règles de terrassement le lotissement pourrait voir le jour.
Des études que le service de l’urbanisme balaye dans son avis du 7 juin. Dans un document technique de trois pages, l’ingénieure en charge du rapport pointe tous les éléments d’analyse manquants qu’auraient dû pratiquer les auteurs des deux études réalisées pour le promoteur.
En conclusion l’avis est sans appel : « Les éléments transmis ne sont pas suffisants du point de vue des risques naturels pour délivrer un avis favorable. » Les aléas fort et moyen de mouvement de terrains sont maintenus. Reste maintenant au promoteur à répondre point par point aux demandes du services de l’urbanisme s’il espère pouvoir obtenir un permis de lotir.