Le RSMA nettoie le « cimetière des lépreux » à Orofara

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Il a accueilli les défunts de la léproserie jusque dans les années 70 : le "cimetière des lépreux" à Orofara a été rafraichi. Abattage, élagage... les 15 stagiaires de la filière des espaces verts du RSMA (Régiment du service militaire adapté) sont intervenus ce matin.

Publié le 13/10/2022 à 17:28 - Mise à jour le 14/10/2022 à 9:59

Il a accueilli les défunts de la léproserie jusque dans les années 70 : le "cimetière des lépreux" à Orofara a été rafraichi. Abattage, élagage... les 15 stagiaires de la filière des espaces verts du RSMA (Régiment du service militaire adapté) sont intervenus ce matin.


Les stagiaires du RSMA étaient à pied d’œuvre ce matin pour rafraichir le « cimetière des lépreux ». Face à eux, des tombes vieillissantes et une végétation envahissante, qui peut être source de danger. « À la demande de la commune, on est venu pour faire les élagages et les abattages afin de dégager les tombes qui sont vieillissantes, pour que la commune puisse ensuite les entretenir. (…) La difficulté principale, c’est la taille des arbres. On a demandé à des habitués du bucheronnage à nous seconder » indique le caporal-chef Rémy Jaunet, chef de la filière des espaces verts du RSMA .

« On a eu trois semaines de formations en élagage et abattage. (…) Ce n’est pas un métier que pour les hommes, les femmes aussi en sont capables » confie Vainui Aite, stagiaire de la filière des espaces verts du RSMA.

Le nouveau cimetière d’en bas (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

La commune de Mahina, qui a signé une convention avec le régiment du service militaire adapté, a sollicité de l’aide pour sécuriser la zone. « On avait besoin de nettoyer ce site. Les arbres sont trop grands, cela devenait dangereux. On a le nouveau cimetière en bas, mais il se remplit vite, il faudra prévoir un autre cimetière » précise Frédéric Fritch, adjoint au maire de Mahina.

En effet, si la centaine de tombes du « cimetière des lépreux » est peu souvent visitée, la commune s’interroge sur la capacité restante de ces cimetières. Faute de places, Mahina songe donc à se doter d’un nouveau cimetière.

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