Laurent n’est pas un touriste comme les autres. Lui est payé pour voyager. Son métier : rédacteur pour le compte d’un célèbre guide de voyage de métropole. Depuis plusieurs semaines, il sillonne les archipels, jonglant entre hôtels, restaurants et prestataires touristiques, à la recherche de tout ce qui peut intéresser ses lecteurs. Car tous les deux ans, le guide doit être mis à jour.
« L’idée est d’actualiser notre base de données, de valider si les établissements qu’on avait déjà référencés sont toujours dans la course, et puis dénicher de nouvelles adresses qui correspondent un petit peu plus aujourd’hui à des tendances d’expérience nature, de découverte d’établissements qui font attention au respect de l’environnement. On fait vraiment attention à ça aujourd’hui », confie-t-il.
Ce matin-là, Laurent avait rendez-vous dans une savonnerie de Paea. Outre acheter des produits de qualité made in Tahiti, il est aussi possible de visiter les lieux. Tout ce que Laurent recherche.
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« On est complètement dans nos attentes en tant qu’éditeur de guide, poursuit-il. C’est-à-dire d’offrir à nos lecteurs une option sur Tahiti de visiter et de comprendre surtout le process de fabrication d’un produit qui finira après dans la salle de bains à la maison. »
Pour l’entreprise de Paea, figurer dans ce guide, qui référence 5 millions de bonnes adresses dans le monde, ne peut être que positif.
Laurent enchaîne ensuite avec la visite d’un hôtel de la côte ouest. Il inspecte les chambres mais s’intéresse aussi aux activités proposées, dont les activités nautiques. Ici, on était déjà présent dans le précédent guide, et le résultat s’est fait sentir.
« Ça apporte beaucoup de clientèle pour le centre d’activités nautiques et surtout ça nous permet à nous d’être présent dans le monde sans avoir à se déplacer, et sans avoir à monter notre propre communication », assure Poekura, agent d’activités dans cet hôtel.
Laurent estime aussi que son guide participe indirectement au développement du tourisme local. Le nouveau guide sur la Polynésie paraîtra le 1er avril, pour un tirage de 20 000 exemplaires. Une édition qui se voudra relookée et interactive.