Le nouveau navire de pêche Lady Chris 9 baptisé

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COMMUNIQUÉ - Le président Edouard Fritch, accompagné du président de l’Assemblée, Gaston Tong Sang, et du ministre de la Culture, de l’Environnement, en charge des Ressources marines et de l’Artisanat, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a participé jeudi soir au baptême du Lady Chris 9, le dernier né de la flotte de la société Océan Product Tahiti et des armements Georges Moarii.

Publié le 25/03/2022 à 15:53 - Mise à jour le 25/03/2022 à 16:07

COMMUNIQUÉ - Le président Edouard Fritch, accompagné du président de l’Assemblée, Gaston Tong Sang, et du ministre de la Culture, de l’Environnement, en charge des Ressources marines et de l’Artisanat, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a participé jeudi soir au baptême du Lady Chris 9, le dernier né de la flotte de la société Océan Product Tahiti et des armements Georges Moarii.

Le navire long de 19,50 mètres a été construit par le chantier NSI Nautisport Industrie de Taravao. Il est armé pour la pêche fraiche. C’est le 6e navire construit par le chantier naval de Taravao pour les armements Moarii, dont 4 pour la pêche fraiche et 2 en congélation.

Un sistership est déjà en cours de construction, le Lady Chris 10, attendu pour le mois de décembre 2022. De l’avis même de l’armateur, le chantier a su nettement améliorer la qualité de ses navires et le modèle actuel est adapté aux besoins, il est plus léger, bien équipé et doté d’un bon rayon d’action. Au fil du temps, l’armateur et le chantier naval représenté par son directeur, Hervé Driano, ont su nouer des relations de confiance.

Le navire représente un investissement d’environ 180 millions de Fcfp qui a bénéficié de la double défiscalisation, État et Pays. Les armements Moarii avaient lancé le projet au début de la crise de la Covid-19 et ils ont maintenu leur objectif, un risque assumé qui leur ont permis au final d’éviter de subir la hausse des coûts des matières premières qui ont particulièrement impacté l’aluminium. Avec les hausses récentes, la construction du navire aurait représenté un surcoût estimé à 30% a indiqué l’armateur.

Pour Georges Moarii, les perspectives sont favorables, notamment à l’export. La société exporte en Californie, mais aussi au Japon, en Nouvelle Zélande et en France métropolitaine. De la pêche à l’assiette, elle maitrise à présent toute la chaine. Pour mieux répondre aux besoins de ces marchés toujours plus exigeants en termes de normes et de qualité, la société est également engagée dans la construction d’une nouvelle usine, située à côté du port de pêche, qui devrait être terminée dans quelques mois.

De fait, 2022 s’annonce, malgré la crise, comme une bonne année pour cet armateur devenu un des leaders de la pêche en Polynésie française.

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