En 2014, les douaniers avaient intercepté une boite de chocolats à l’intérieur de laquelle étaient dissimulés 5 sachets contenant au total plus de 3 grammes d’ice.
Chose peu habituelle : l’adresse de livraison était celle du CHPF de Taaone et après enquête, le destinataire du colis s’est avéré être un praticien de l’hôpital, le docteur Christophe Cordonnier.
Au cours d’une perquisition menée à son domicile, les douaniers avaient également découvert de l’ecstasy et du pakalolo.
En avril dernier, devant la cour d’appel, le médecin avait été condamné à 8 mois de prison avec sursis, et à une amende d’1,4 million Fcfp. Une condamnation inscrite à son casier judiciaire.
Cinq mois plus tard, le praticien de 47 ans était radié de la fonction publique et perdait donc son poste au CHPF.
Mardi, devant le conseil de l’Ordre, le néphrologue a assuré qu’il n’avait pas consommé d’ice mais a reconnu avoir fait usage de stupéfiants lors d’une « période compliquée de -sa- vie ».
Il a ajouté être aujourd’hui séparé de son épouse et faire l’objet d’un suivi médical démontrant qu’il ne consommait aucune substance interdite.
Le conseil de l’Ordre devrait rendre sa décision d’ici une semaine. Le médecin pourrait être suspendu par ses pairs. Pour une durée déterminée, voire définitivement, ce qui l’empêcherait d’exercer dans le privé. En cas de sanction, le praticien aurait la possibilité de faire appel de la décision.
Chose peu habituelle : l’adresse de livraison était celle du CHPF de Taaone et après enquête, le destinataire du colis s’est avéré être un praticien de l’hôpital, le docteur Christophe Cordonnier.
Au cours d’une perquisition menée à son domicile, les douaniers avaient également découvert de l’ecstasy et du pakalolo.
En avril dernier, devant la cour d’appel, le médecin avait été condamné à 8 mois de prison avec sursis, et à une amende d’1,4 million Fcfp. Une condamnation inscrite à son casier judiciaire.
Cinq mois plus tard, le praticien de 47 ans était radié de la fonction publique et perdait donc son poste au CHPF.
Mardi, devant le conseil de l’Ordre, le néphrologue a assuré qu’il n’avait pas consommé d’ice mais a reconnu avoir fait usage de stupéfiants lors d’une « période compliquée de -sa- vie ».
Il a ajouté être aujourd’hui séparé de son épouse et faire l’objet d’un suivi médical démontrant qu’il ne consommait aucune substance interdite.
Le conseil de l’Ordre devrait rendre sa décision d’ici une semaine. Le médecin pourrait être suspendu par ses pairs. Pour une durée déterminée, voire définitivement, ce qui l’empêcherait d’exercer dans le privé. En cas de sanction, le praticien aurait la possibilité de faire appel de la décision.
Laure Philiber et Jean-Baptiste Calvas