Le LP de Mahina forme la jeunesse à son avenir

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Publié le 27/04/2018 à 11:51 - Mise à jour le 15/06/2019 à 2:49

Vincent Baron est proviseur au lycée professionnel de Mahina où un peu plus de 600 élèves provenant de classes de troisième, de CJA et du CETAD, planchent chaque jour dans la branche qu’ils ont choisie et cela dans les deux principales filières enseignées au lycée. Le second œuvre du bâtiment  (électricité, climatisation, plomberie etc..) et les aides et soins à la personne (Coiffure, esthétique etc…).

Filières auxquelles viendra se rajouter à la rentrée prochaine,  une nouvelle section BTS maintenance des systèmes énergétiques et fluidiques . Car, si jusqu’alors les élèves qui s’inscrivaient au lycée étaient essentiellement fraîchement émoulus de troisième, l’année prochaine l’établissement ouvrira ses portes aux bacheliers. 

« L’idée est de former des bons techniciens à tout ce qui touche à la gestion des fluides, du froid, de la climatisation et l’aquaculture. L’objectif est de rendre les étudiants polyvalents de façon à ce qu’ils intègrent une grosse entreprises ou pourquoi pas qu’ils montent eux mêmes leur société. » anticipe le proviseur qui estime que la gestion de l’énergie ouvre sur un large choix de débouchés. « C’est un très fort enjeu, que ce soit dans les hôtels, les supermarchés. La climatisation sous nos climats, est une nécessité. »

Quant au taux d’insertion des élèves sortis de l’établissement, « Il est difficile de donner un taux essentiellement pour deux raisons… La première est qu’aujourd’hui les jeunes choisissent un champ professionnel. En CAP, les jeunes apprennent  un métier. On fait un CAP coiffure pour être coiffeur, et là, l’insertion est intéressante. Par contre, en bac pro métiers de l’électricité, il y a quantité de métiers et aussi quantité d’élèves qui veulent poursuivre leurs études et cela dépend de l’offre d’insertion du territoire. Certains poursuivent donc leurs études et d’autres s’insèrent. »

Autre domaine qui a le vent en poupe, les soins à la personne. Esthétisme, coiffure sont des formations plébiscitées par les élèves. « Prioritairement par des jeunes filles, mais aussi quelques garçons. On a des taux de pression élevés, c’est à dire que pour une place offerte, on a deux postulants, ce qui fait que les élèves doivent avoir le meilleur dossier possible pour être prioritaires. »
 

Rédaction web avec Thierry Teamo

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