Le Haut-commissaire, Dominique Sorain, est allé à la rencontre des nouveaux maires, aux côtés d’Edouard Fritch, à la Présidence, dans le cadre de la conférence annuelle des communes. Comme le président du Pays, il s’est adressé aux élus, tout juste installés dans les conseils.
« C’est essentiel de rencontrer les maires, d’autant qu’il y en a beaucoup qui sont nouvellement arrivés. Mener nos politiques publiques, sans les maires, sans ce relais sur le terrain : c’est impossible ». Il ajoute : « Comme l’a montré la gestion de la crise, en travaillant ensemble Etat-Pays-communes, nous sommes efficaces. Cette crise a donc montré le rôle central des communes en Polynésie française. Il est aujourd’hui nécessaire de conforter leur action. »
Dominique Sorain souhaitait surtout rassurer les tavana sur le soutien que l’Etat allait pouvoir leur fournir, compte-tenu de la situtation inédite que traversent le Pays et l’Etat. « Il faut que l’on puisse les rencontrer, dialoguer, comprendre leurs attentes, signifier nos possibilités dans chaque domaines. On souhaitait rassurer les maires quant à nos engagements financiers, car nous soutenons déjà les communes à plusieurs niveaux pour l’eau potable, l’assainissement, le traitement des déchets… des défis que l’on retrouve dans tous les territoires… C’est aussi l’appui technique que l’on peut leur fournir en matière d’ingéniérie. C’est important de passer ces messages aujourd’hui« .
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Le plan de relance national sera décliné en Polynésie : « On va travailler dans les semaines et les mois à venir, dans le cadre d’un plan de relance national. On travaille à une contractualisation des outils financiers que l’on peut mobiliser, ici, en Polynésie française entre Pays et Etat, mais les communes seront également associées.«
Un plan de lutte contre l’ice annoncé sous un mois
Même si le confinement a permis de limiter la circulation de stupéfiants, le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance s’apprête à lancer un grand plan d’action : « Ce sera un plan d’envergure contre l’ice. On aurait du le lancer au mois d’avril mais il s’est passé beaucoup de choses. Avec la Covid, l’ice est moins arrivé dans l’île, mais le problème demeure. On est toujours sous la menace de ce développement de trafic d’ice. C’est un plan que j’annoncerai avec le président du Pays, le procureur général et le procureur. Il comprend des volets répressifs mais aussi un grand volet de prévention. On va avoir besoin du relais des tavana, des associations, et des confessions religieuses. On pense le boucler sous un mois« , indique Dominique Sorain.