Le haut-commissaire menace et signe de nouvelles réquisitions

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Publié le 21/05/2017 à 13:43 - Mise à jour le 21/05/2017 à 13:43

Dans le communiqué, Eric Bidal indique que « Le Directeur général de l’aéroport me fait connaître, ce matin, l’échec des négociations et le rejet, hier en soirée, du dernier protocole d’accord dont les termes avaient été pourtant discutés avec le syndicat O oe to oe rima ».

Précisant que  » S’il n’est pas dans ma mission d’interférer dans le dialogue social propre à une entreprise même si ses partenaires sont publics, il m’appartient en revanche (…) de veiller à un service aéroportuaire minimum, car il est indispensable pour la Polynésie et répond à des nécessités parfois vitales ».
 
Considérant que « le droit de grève n’a pas comme vocation de prendre en otage l’activité économique du Pays, ni d’altérer durablement l’image qui est la sienne sur sa première économie : le tourisme ; considérant, par ailleurs, les intérêts vitaux liés à l’insularité de la Polynésie Française qui commandent qu’un service minimum, notamment sur les vols internationaux, puissent être garanti ainsi d’ailleurs que pour les évacuations sanitaires vers la métropole », René Bidal indique « je vais signer aujourd’hui, de nouvelles réquisitions » et que,  » (…) Tous les moyens seront mis en œuvre pour que ces réquisitions soient respectées et exécutées ».

Rappelant que « le non-respect d’une réquisition est une infraction délictuelle punie d’une amende de 1,2 million XPF et d’une peine d’emprisonnement de six mois. La constitution du délit pouvant parallèlement entraîner, à l’initiative de l’employeur, des conséquences disciplinaires et conduire à un retrait d’agrément », le haut-commissaire poursuit, expliquant qu’il « se réserve l’initiative des voies et moyens qui me permettent, directement ou indirectement, d’engager des procédures à l’encontre des médecins qui effectueraient des certificats de complaisance ».

Si, « La direction de l’aéroport me dit être encore prête à tenter un dernier échange de négociations. J’encourage évidemment ce souhait afin de mettre un terme à la crise, car dans un dialogue social, fut-il dur, personne ne doit se sentir humilié », en revanche explique-t-il, « il est de mon devoir de faire assurer un service minimum, comme ce fut le cas depuis le début du conflit sans mésestimer, bien sûr, les désagréments inhérents à une situation de fonctionnement dégradé qu’ont vécu de nombreux voyageurs, même si le pire a pu être évité ».

Aussi, en conclusion, René Bidal indique « pour continuer à satisfaire ce service minimum, qui doit être assuré, nous ferons prévaloir avec le Procureur de la République tous les moyens légaux qui sont à notre disposition, à la discrétion de la Justice pour les suites à donner ».
 

Rédaction Web avec communiqué

Le communiqué dans son intégralité

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