Le haut-commissaire invite le directeur d’ADT à trouver une issue aux conflits sociaux

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Dans un courrier daté de ce jeudi 8 août, le haut-commissaire de la République appelle le directeur général d'ADT, gestionnaire de l'aéroport de Tahiti-Faa'a, et ses collègues des sociétés assurant la sureté aéroportuaire, à trouver une issue "aussi rapide que possible" aux mouvements sociaux qui dégradent notamment les conditions d'embarquement des voyageurs et ternissent l'image de la destination.

Publié le 08/08/2024 à 19:27 - Mise à jour le 08/08/2024 à 23:19

Dans un courrier daté de ce jeudi 8 août, le haut-commissaire de la République appelle le directeur général d'ADT, gestionnaire de l'aéroport de Tahiti-Faa'a, et ses collègues des sociétés assurant la sureté aéroportuaire, à trouver une issue "aussi rapide que possible" aux mouvements sociaux qui dégradent notamment les conditions d'embarquement des voyageurs et ternissent l'image de la destination.

C’est une sortie médiatique assez rare. Dans un courrier adressé directement au directeur de la société ADT, mais rendu publique, le haut-commissaire de la République l’invite à tout faire pour que les conflits sociaux qui touchent la plateforme aéroportuaire de Tahiti-Faa’a, prennent fin. « Je souhaite pouvoir compter sur vous, et sur vos collègues des sociétés assurant la sureté aéroportuaire, pour trouver une issue aussi rapide que possible à ces mouvements sociaux », indique Eric Spitz qui salue toutefois les efforts déployés pour assurer presque tous les vols malgré la situation.

Rappelant que la grève à ADT dure depuis près de trois semaines, que celles des société de sureté sont en cours depuis dix jours, le représentant de l’Etat estime que ces conflits « ne peuvent s’inscrire plus longtemps dans la durée ». D’abord, parce que la rentrée scolaire va « engendrer des flux massifs de voyageurs (…) dès cette fin de semaine. Ensuite, parce que « les compagnie aériennes (…) sont en première ligne face au mécontentement des passagers ». Enfin, les « retards croissants à l’embarquement sont de moins en moins acceptés par les passagers, et plus particulièrement les touristes ».

Cette situation de double conflit social, ADT et entreprises de sureté, risque de « ternir l’image de la Polynésie » alors que les épreuves de surf olympiques ont, à l’inverse, fait briller le fenua.

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