Une semaine organisée par le conseil de vie lycéenne (CVL) et des professeurs. Un seul message : en parler.
En Polynésie comme ailleurs, le harcèlement touche les élèves. Un enfant sur 10 a déjà subi des menaces ou des pressions de la part de ses camarades de classe. Clément Rigottard, élève de terminale S et président du CVL indique :
« Le harcèlement c’est quelque chose qui est tellement compliqué à cerner qu’on ne peut pas savoir s’il est dans notre lycée ou pas. Malheureusement, nous avons eu des cas d’élèves qui ont fait des tentatives de suicide. A chaque fois, ça attriste la communauté éducative et étudiante. »
Face à ce constat, impossible pour les élèves de rester les bras croisés. Outre cette semaine d’action, ils ont réalisé un court-métrage. Le lycéen continue :
« A 15, 16, 17 ans, on n’a pas commencé la vie. Ce n’est pas un moment pour tout arrêter. Le harcèlement n’est pas une raison valable pour que des personnes ne puissent pas prendre leur envol. »
Les lycéens espèrent que leur message est passé. Ils souhaitent que les élèves, les parents et les professeurs restent à l’écoute des uns et des autres pour éviter les drames.
« Notre but est que chacun puisse agir à son échelle en aidant des proches et en aidant des camarades de classe. Cette action ne s’arrête pas à cette semaine. Le harcèlement ne va pas s’arrêter cette semaine, il ne faut pas se faire d’illusion… »
Clément Rigottard, élève de terminale S et président du CVL
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site du vice-rectorat de Polynésie française.
· le nouveau numéro vert national d’aide aux victimes : 3020
· le numéro d’aide aux victimes de cyber-harcèlement : 0800 200 000