Jean Pérès, grand serviteur de la Polynésie française, est décédé dimanche en métropole, à l’âge de 89 ans.
Né le 15 août 1930, Jean Pérès, après sa licence en droit obtenue en 1950, intègre l’École Nationale des Douanes. Puis, il est nommé rédacteur au ministère des Finances. En 1958, il occupe son premier poste outre-mer, à Saint-Pierre et Miquelon, comme chef du service des douanes.
En 1965, il vient pour la première fois en Polynésie française pour y exercer les fonctions de chef du service des Finances.
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En 1973, c’est à Djibouti qu’il est directeur des Finances. En 1979, il est nommé Chancelier de la Résidence de France aux Nouvelles-Hébrides.
En 1981, il revient en Polynésie française comme conseiller du vice-président du Conseil de gouvernement. En 1984, il est nommé secrétaire général du Gouvernement de la Polynésie française, poste qu’il occupera jusqu’en 1999, avec seulement une parenthèse d’un an, en 1990, pour exercer les fonctions de Receveur régional des douanes en Guadeloupe.
De 2000 à 2004, il sera Conseiller juridique du Président de la Polynésie française.
Enfin, de septembre 2004 à 2010, il sera membre permanent du Haut Conseil de la Polynésie française.
Il était officier de la Légion d’honneur, commandeur de l’Ordre national du mérite, commandeur des palmes académiques, commandeur de l’Ordre de Tahiti-Nui.
Ceux qui auront eu la chance de le fréquenter garderont le souvenir d’une personnalité remarquable, d’un esprit fin et pénétrant, possédant une science de l’administration publique extrêmement étendue.
Au cours de sa carrière, Jean Pérès a constamment suscité sympathie et admiration. Travailleur infatigable, il aura été exemplaire, en Polynésie française, tant à cause de sa calme application aux tâches administratives les plus difficiles, qu’en raison de son abnégation au service de tous ceux qu’il eut l’occasion d’aider ou de servir.
C’était un homme discret, c’est pourquoi ceux qui l’ont connu auront à cœur d’attester, avec reconnaissance, l’importance des services considérables qu’il a rendus à la collectivité.
Le président de la Polynésie française et les membres du gouvernement s’associent à la peine de sa famille et de ses proches.