Ces montants en constante augmentation « nécessitent de s’interroger sur le bien fondé et l’efficacité des différentes aides créées au cours des dernières années » précise le communiqué de la présidence (voir en pièce jointe).
Au final, plusieurs mesures sont apparues indispensables, même si elles pourront faire l’objet de certains aménagements. Ces mesures sont celles en faveur des travailleurs handicapés (STH et CTH), celles en faveur de l’apprentissage, le contrat pour l’emploi durable (CED), le stage d’insertion en entreprise (SIE), le contrat d’accès à l’emploi (CAE) et l’aide aux entreprises en difficulté (CSE), le contrat volontaire au développement (CVD) et le chèque service aux particuliers (CSP).
En revanche, le bilan, tant en termes de résultat que de coût, » laisse apparaître que la CRE (Convention relance emploi), l’Icra (Insertion par la création ou la reprise d’activité) ou encore le Step (Stage expérience professionnelle) ne sont pas efficaces et doivent donc être supprimés. Le Step s’avère redondant avec le dispositif d’apprentissage, la CRE est avantageusement remplacée par le CAE, et l’ICRA est, pour sa part, un dispositif coûteux, auquel il est peu recouru. Pour cette dernière mesure appelée à disparaître, des dispositifs d’accompagnement financier et de formation sont, en outre, d’ores et déjà proposés par la Sofidep, l’Adie, le Cagest ou la CCISM ».