Pour assurer la manoeuvre, deux remorqueurs côtiers et deux pousseurs ont été utilisés pour faire glisser l’imposante structure. Le dock, c’est 150 mètres de long pour 4000 tonnes. « Le plus dur, c’est de le décoller du quai et de commencer le mouvement, et avec l’inertie et le faible tirant d’eau du dock, ça se déplace assez facilement » explique Willy SAVIGNY, Commandant adjoint sécurité à la base navale.
Le dock sert aux militaires comme aux civils. Sans lui, il faudrait se rendre en Nouvelle-Zélande pour mettre un bateau à sec. La deuxième grue permettra d’augmenter les capacités de levage jusqu’à 9 tonnes.
« C’est pour les besoins de manutention pour les bateaux à l’intérieur du dock, mais aussi pour la base navale. Cela permettra de réaliser des travaux dans de meilleures conditions. »
L’utilisation du dock est prévue jusqu’en 2030.
La manœuvre s est déroulée dans de bonnes conditions, avec un vent quasi nul. En trente minutes, le dock a été guidé jusqu’au quai de la zone sous douane. Le maître principal Estelle Proteau, la seule femme pilote de la Marine nationale a la main sur toute l’opération: » Il faut doser l’inertie du dock quand il se rapproche du quai, et grâce aux moyens mis à disposition, on avait ce qu’il fallait pour le maintenir et manoeuver en sécurité »
Lors de l’installation de la grue, le dock flottant ne doit pas bouger contre le quai. Les aussières sont tendues au maximun grâce aux treuils des remorqueurs. Il rejoindra son emplacement initial ce jeudi avec la nouvelle grue installée.