Une soixantaine d’entreprises qui font partie du cluster maritime sont dispatchées autour de différentes tables. La table ronde Infrastructures pour la plaisance et les loisirs nautiques, vise à identifier les parcours et services à proposer aux plaisanciers séjournant en Polynésie française afin d’optimiser autant leur séjour que ses retombées économiques. Parmi les points abordés : les projets de marinas et leur labellisation environnementale Pavillon Bleu, les quais et corps-morts, les infrastructures anti-cycloniques ou encore les usages partagés du lagon entre habitants et touristes.
La table ronde Infrastructures pour la pêche hauturière, établira un état des lieux des infrastructures dédiées à l’échelle du fenua, et formalisera une liste des attentes et des besoins. La table ronde Pôle d’Excellence Maritime à Papeete s’intéresse à la création d’une zone dédiée à des services maritimes d’excellence sur la zone maritime de Fare Ute. La table ronde Gestion des infrastructures et autorité portuaire, en lien avec les autres ateliers, aborde le caractère stratégique des infrastructures, leurs entretien, leur gestion.
« Sans les infrastructures maritimes, les îles ne se développeront pas. » assène Gérard Siu, président du cluster maritime. Poursuivant, « La relance et le développement du pays aura du mal à décoller sans cette économie bleue ». Si la Polynésie dispose déjà de plus de 200 infrastructures, quais, ports etc.., « il s’agit de valoriser ce qui existe déjà et de donner plus de qualitatif. Nous pensons par exemple pour les îles, à l’image de Papeete où sont regroupés le transport international, de passagers, et du fret, nous pensons adopter le même principe. C’est à mon sens, un axe de développement qu’il faudrait faire. »
Pour Gérard Siu, « Il faut une cohérence de projet, une vision commune.(…) Développer la pêche, le transport, la plaisance. Créer de vrais centres d’activités portuaires ». Quant au financement, « Les ouvrages maritimes sont très coûteux, très techniques et long à construire. Au niveau du Cluster, nous pourrons trouver via nos réseaux régionaux ou français, trouver les moyens de financements, de compétence qui nous permettrait de réaliser ces projets. »
Pour le président du cluster maritime, la Caisse des dépôts et consignations, l’AFD (Aide au développement) souhaitent investir sur des projets structurants. « Nous aurons des bailleurs de fonds. Ils seront là quand un modèle de gestion et de développement leur sera proposé. » assure Gérard Siu. Le bilan de ce troisième forum sera officiellement rendu lundi 19 septembre à 14 heures.