Le changement climatique au coeur d’un exercice multinational

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Publié le 16/06/2016 à 13:59 - Mise à jour le 16/06/2016 à 13:59

Ces derniers mois, différents pays ont été touchés par les changements climatiques. C’est pourquoi il était nécessaire de regrouper les pays directement visés ou potentiellement visés par ces phénomènes climatiques. Durant 10 jours, 140 représentants de 23 pays différents ont travaillé en groupes sur l’exercice tempête express 29.
 
Venus des quatre coins du monde : de Chine, de  Fidji, de Malaisie, de  Cambodge, de Tuvalu, de France, du Népal du Viet Nam, etc., tous les porte-paroles ont abordé la question des opérations militaires multinationales. En particulier l’aide apportée aux gouvernements, aux organisations internationales et aux populations du Pacifique Sud en cas de catastrophes naturelles.
 
Dans un premier temps, des scientifiques sont intervenus pour informer sur la réalité de la menace et connaître les effets des changements climatiques. Dans un deuxième temps, il était question de restitution de travaux. Un constat : il y a des améliorations à effectuer, c’est pourquoi des pistes de progression ont été étudiées afin qu’elles soient adaptables partout.
 
La Polynésie française est-elle menacée par des tsunamis ? À cette question, le Contre amiral Bernanrd Antoine Morio de l’isle s’explique :  » la Polynésie vis a vis des tsunamis, elle n’est pas en première ligne, c’est-à-dire que les failles sont à une distance suffisante pour nous laisser un certain délai de réaction. Un tsunami en Polynésie, on aurait au moins 6 heures de préavis, mais il faut savoir s’y préparer. L’année dernière nous avons eu quelques alertes de tsunamis, mais pour lesquelles les hauteurs de vagues ont été très faibles, et où on a eu largement le temps de prendre nos dispositions ».
 
Si le fenua a ses propres moyens nécessaires à la zone économique exclusive concernant les évacuations de ressortissants par exemple, les moyens seront renforcés en fin d’année. Le Révi s’en va en fin de semaine prochaine avec ses 36 marins. Il laisse place à deux équipages du B2M, le bâtiment multi-missions. Objectif attendu : davantage de réactivité, la capacité de ravitailler une île, de jouer le rôle d’un patrouilleur ou encore même d’intercepter des pêcheurs illégaux.

Rédaction Web (Communiqué)

 

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