Le CESC considère que le Pays doit exercer toute sa compétence et doit adopter des règles qui lui sont propres, adaptées au contexte local et tenant compte de l’évolution des nouvelles technologies, des moyens de communication et de transmission de l’information. Il estime également que cette réforme doit être l’occasion de simplifier et faciliter les démarches administratives des usagers, en leur permettant d’avoir un réel choix quant au diffuseur et aux modalités de diffusion de leurs annonces. Car à ce jour, seuls La Dépêche de Tahiti et le Journal officiel peuvent les publier. Sujet pour lequel Tahiti Infos avait été jusque devant la cour administrative d’appel de Paris pour pouvoir bénéficier du marché.
Enfin, le CESC estime que les services de l’Etat et du Pays devraient se rapprocher pour définir en commun une stratégie d’information et de communication à l’adresse des utilisateurs. Pour les annonces relatives aux associations, le CESC a suggéré que les frais d’insertion soient abandonnés ou forfaitisés dans le cadre d’un dispositif de soutien au monde associatif polynésien.