Les élèves du Centre des métiers de la mer sont formés par des professionnels, dont Matahi Hars, une sommité dans son domaine. Celui-ci affiche une décennie de navigation en tant que chef mécanicien. Il forme aussi régulièrement des officiers. Une centaine de postes sont d’ailleurs encore à pourvoir en Polynésie.
« De nouveaux bateaux sont arrivés, comme le Hava’i. Il y a un manque d’officiers et avec des navires en plus, c’est sûr qu’il y aura un manque. Donc, c’est important d’en former », souligne Matahi Hars.
Un peu plus loin, ce sont les marins pêcheurs qui entament leur formation en présence du ministre des Ressources marines venu les encourager. Taivini Teai souhaite, à terme, tripler le volume des pêches hauturières, côtières et lagonaires en développant les filières, notamment grâce à la formation numérique. Mais pour la plupart de ces professionnels, qui ont tout appris sur le tas, moderniser leur pratique peut s’apparenter à un défi.
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Mais Taivini Teai a tenu à les rassurer : « avant, on avait des cartes en papier. On traçait sa route à la règle et avec le compas. Maintenant, tout est numérisé. Je leur dis de ne pas avoir peur car ils ont déjà toute cette base de connaissances ».
Le Centre des métiers de la mer, qui a 50 ans, forme environ 500 marins chaque année. L’École de la mer de Arue, qui doit ouvrir l’année prochaine, viendra compléter ces filières d’apprentissage dans un lieu plus vaste et mieux adapté. Davantage de formateurs sont également attendus dans l’établissement.