Le 2 juillet 1966 « date qui a bouleversé notre histoire »

Publié le

Publié le 01/07/2018 à 14:43 - Mise à jour le 01/07/2018 à 14:43

Des chants et des danses pour se souvenir du premier essai nucléaire en Polynésie. Ce lundi 2 juillet, les associations de défense des victimes des essais nucléaire ont répondu à l’appel de Moruroa e tatou. Elles se sont rassemblées dans les jardins de Paofai pour la cérémonie annuelle. La semaine dernière, le président de Moruroa e tatou, Roland Oldham, avait fait part de son souhait de voir le 2 juillet devenir un jour férié.

Lire aussi >>> Moruroa e tatou veut faire du 2 juillet un jour férié

Ce lundi, il s’est à nouveau exprimé sur la symbolique de cette date.  » Nous considérons que juillet est une date importante dans notre histoire. C’est une date à ne pas oublier. C’est une date qui a bouleversé notre histoire, qui marque les Polynésiens pour toujours. Les conséquences des essais seront là pour encore très longtemps. »

La plus grosse peur du président de l’association reste que cette date tombe un jour dans l’oubli. La commémorer chaque année est le moyen, selon lui, d’éviter une telle chose. Il indique :  » C’est aussi le moyen de faire appel nos dirigeants, à nos hommes politiques, à l’état français, d’assumer leurs responsabilités par rapport à ce dossier… « 

> Des indemnisations peu nombreuses

Moruroa e tatou estime que les indemnisations restent trop peu nombreuses face au nombre de malades. Les avancées sont insuffisantes.  » Du bout des lèvres, ils font des déclarations, mais en réalité sur les indemnisations, c’est insuffisant. Le Civen ne fonctionne pas comme il faut. Nous sommes encore loin du compte. Il y a eu quatre dossiers d’indemnisation traités cette année… Quand ce chiffre-là sera multiplié par 100, là, je commencerai à croire que l’Etat français commence à assumer ses responsabilités. »
 

Rédaction web avec Thierry Teamo

Dernières news