L’autorité polynésienne de la concurrence restructurée

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L’autorité polynésienne de la concurrence (APC) vient de présenter son bilan d’activité 2020 et son programme de restructuration. Elle a été malmenée l’année dernière par des problèmes internes et le récent rapport de la chambre territoriale des comptes a été peu élogieux. Mais l’équipe actuelle a mis en avant les efforts financiers et de productivité réalisés depuis 2020.

Publié le 07/06/2021 à 16:54 - Mise à jour le 07/06/2021 à 16:54

L’autorité polynésienne de la concurrence (APC) vient de présenter son bilan d’activité 2020 et son programme de restructuration. Elle a été malmenée l’année dernière par des problèmes internes et le récent rapport de la chambre territoriale des comptes a été peu élogieux. Mais l’équipe actuelle a mis en avant les efforts financiers et de productivité réalisés depuis 2020.

« Je n’ai jamais eu le moindre conseil et encore moins directive », assure Christian Montet, l’actuel président par intérim de l’APC, quant au fonctionnement de la structure.

La semaine dernière, la chambre territoriales des comptes pointait du doigt les dérives déontologiques et la faible productivité de l’autorité polynésienne de la concurrence, entre 2016 et 2020. Ayant pris acte de ces recommandations depuis, cette dernière regrette la comparaison avec son homologue calédonienne, sur le nombre d’avis rendus.

« Il est vrai que l’efficient de l’APC pouvait être amélioré », reconnaît Christian Montet. « C’est vrai que la CTC marque un point de ce point de vue là, mais nous sommes d’accord avec ça. Et d’ailleurs nous le prouvons, par l’augmentation des productions aujourd’hui. Donc de ce point de vue là, la CTC a raison. Ensuite, le parangonnage avec la Nouvelle-Calédonie est très dangereux parce que les deux compétences sont trop différentes ».

Nommé en mars 2020 pour assurer l’intérim à la présidence, Christian Montet assure que l’organisme se porte mieux aujourd’hui. La masse salariale a été réduite de 30%, ce qui représente 43 millions d’économie sur 9 mois.

« Même avec un régime de croisière, même avec un régime d’instruction au complet, il y aura des économies substantielles. Seulement sur le président, y compris la personne qui va me succéder, il y a une économie d’à peu près 1 millions de Fcfp aussi, par mois », assure Christian Montet.

La nouvelle présidente de l’autorité polynésienne de la concurrence est Johanne Peyre. Cette avocate de formation, prendra ses fonctions le 15 juillet. L’APC devrait aussi intégrer ses nouveaux locaux à Punaauia.

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