Depuis plusieurs années, les autorisations d’extractions ne sont pas respectées et la quantité de matériaux extraits du lit des rivières dans le domaine public comme privé dépasse les seuils maximum. Les négociations entre les parties prévues par les comités de suivis sont bloquées. Le gouvernement qui se déclare « constamment pris à partie, dans la presse et les médias, par les associations de protection de l’environnement, les mairies et les entreprises » veut ramener l’entretien et l’exploitation des rivières sur le terrain de la médiation. Et le ministre de l’Equipement Albert Solia veut agir vite. « Durant le premier semestre, on met en place au moins la moitié des actions annoncées », a-t-il déclaré.
Le Plan rivières prévoit la mise en place d’un Observatoire des rivières et des cours d’eau pour suivre les ressources, ainsi qu’une « Commission rivière » qui aura le dernier mot sur toutes les demandes d’autorisations d’extractions ainsi que l’organisation des curages lorsqu’ils sont nécessaires. Un fond spécial constitué des redevances de curage et d’extraction sera instauré pour financer les actions de contrôle et de surveillance des rivières. Le Plan rivières inclut également les politiques entamées avec la direction de l’Environnement comme la politique sectorielle de l’eau.
L’interview du ministre de l’Equipement Albert Solia