L’Agence Immobilière Sociale, des logements à moindre coût pour les étudiants boursiers

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L’AISPF, l’Agence Immobilière Sociale, vient en aide à de nombreuses familles et de jeunes actifs qui cherchent un logement. Depuis 4 ans, le dispositif a aussi été élargi aux étudiants boursiers. Les bénéficiaires peuvent louer des appartements ou des maisons à des loyers réduits et dans des secteurs proches des établissements où ils étudient.

Publié le 10/09/2023 à 9:02 - Mise à jour le 10/09/2023 à 9:02

L’AISPF, l’Agence Immobilière Sociale, vient en aide à de nombreuses familles et de jeunes actifs qui cherchent un logement. Depuis 4 ans, le dispositif a aussi été élargi aux étudiants boursiers. Les bénéficiaires peuvent louer des appartements ou des maisons à des loyers réduits et dans des secteurs proches des établissements où ils étudient.

Dans cette résidence de Punaauia, 3 étudiantes en BTS au Lycée hôtelier partagent un appartement de type F4. Il leur a été proposé par l’Agence Immobilière Sociale. Elle travaille avec des propriétaires qui acceptent de mettre leur bien à disposition. Chaque bénéficiaire paye 15 000 francs, le reste du loyer est pris en charge par l’organisme.

« Nous avons 258 logements. Des maisons et des appartements, du studio au F5. Les prix vont de 90 000 à 250 000 francs », indique Hanivai Krause, accompagnatrice de l’AISPF, « on prend en charge le loyer tous les mois auprès des propriétaires. Ils ont cette garantie ».

78 logements sont exclusivement dédiés aux étudiants. Comme cet appartement meublé et équipé qui se situe dans la zone de l’Université et du Lycée hôtelier. Pour les étudiantes qui y vivent, c’est la bonne surprise de la rentrée. Elles disposent de tout le confort nécessaire et d’espace pour travailler sereinement.

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« J’ai été surprise »

« Je pensais que ce seraient des studios avec peu d’équipements. J’ai été surprise. C’est immense. Je n’avais jamais vu d’endroits comme ça. À chaque fin de cours, on vient ici réviser », sourit Hinatea, l’une des occupantes.

Ce dispositif d’aide au logement est une bouée de sauvetage pour ceux qui n’ont pas pu obtenir de toit au Centre d’hébergement d’Outumaoro.  Mais les places sont rares. A chaque rentrée, l’AISPF ne peut répondre qu’à 100 demandes. Les prix sont en revanche encadrés. Le loyer de cette maison non meublée, qui figure dans le catalogue de l’Agence Immobilière Sociale depuis 10 ans, n’a ainsi pas augmenté malgré la flambée des prix du marché.

« Pour tous les étudiants, c’est une participation fixe de 15 000 francs. On essaye toujours d’avoir un loyer bas pour satisfaire tout le monde. Pour l’électroménager, une partie a été financée par l’AISFPF. On fait aussi des appels aux dons pour avoir une table, de la vaisselle ou des chaises », explique Hanivai Krause.

Sans l’AISPF, cette locataire aurait continué à louer une chambre dans une pension de famille à Faa’a. Grâce à un loyer à tarif modéré, elle dispose d’un chez-elle et fait des économies sur son budget étudiant.

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