Dans l’état actuel de sa rédaction, le texte prévoit qu’un salarié puisse partir à la retraite à 61 ans en 2019 et à 62 ans en 2020.
Résultat: la durée des cotisations augmentent. Elles passeraient de 35 ans aujourd’hui à 38 ans dès 2019. Soit 3 ans d’efforts supplémentaires. Le taux d’augmentation annuel des cotisations elles-mêmes, pourrait passer de 0,39% à 0,51%. Du côté des syndicats, on dénonce une réforme trop brutale.
« Il n’y a pas d’évolution pour nous. Si cela va à l’encontre des avantages des salariés, on sera dans la rue et on leur montrera que cela suffit, » assure ‘Atonia Teriinohorai, de O Oe To Oe Rima.
Même son de cloche du côté de Lucie Tiffenat, secrétaire générale du syndicat Otahi. » Le gouvernement nous a présenté une hausse des cotisations, 2% d’emblée dès que le texte va passer, certainement début 2018, pour le déficit de la retraite, et il y aura certainement des cotisations d’équilibre par la suite. Même les chefs d’entreprises sont très inquiets et les salariés encore plus. »
Les syndicats devraient présenter ce vendredi leur contre-proposition au ministre de la santé, Jacques Reynal. Le projet de réforme de la PSG, lui, devrait être voté avant la fin de l’année pour une application dès 2019.