La Yacht Week a le vent en poupe à Raiatea

Publié le

Connaissez-vous la "Yacht Week" ? L’idée est simple : passer des vacances en voiliers entre voyageurs passionnés. La Yacht Week se décline dans plusieurs destinations et permet aux touristes de découvrir en l'espace d'une semaine des coins pittoresques. À Raiatea, le concept profite à l’emploi local.

Publié le 19/04/2022 à 14:49 - Mise à jour le 19/04/2022 à 14:49

Connaissez-vous la "Yacht Week" ? L’idée est simple : passer des vacances en voiliers entre voyageurs passionnés. La Yacht Week se décline dans plusieurs destinations et permet aux touristes de découvrir en l'espace d'une semaine des coins pittoresques. À Raiatea, le concept profite à l’emploi local.

Chaque année, des jeunes embarquent sur des voiliers pour une croisière sous le signe de la fête : c’est la Yacht Week.

À Raiatea, le périple se termine pour 150 voyageurs de la Yacht Week, et tout commence pour le comité organisateur et ses partenaires. Gérer le plein des embarcations, les entrées en marina, le « check-out », assurer les transferts vers l’aéroport et nettoyer les embarcations : l’équipe n’a que deux petites heures de battement avant qu’un autre groupe de 150 à 200 personnes ne s’installe à nouveau.

« On a travaillé avec les tavana, on a travaillé avec les comités du tourisme parce que ce sont quand même des groupes importants qui arrivent », détaille la coordinatrice de l’événement, Stéphanie Betz, « et donc, il fallait informer la population avant de ce qu’on allait faire. Avec le soutien des comités du tourisme et des prestataires d’activités, tout se passe bien ».

Une manne financière qui bénéficie à bon nombre de professionnels du secteur touristique, comme Giovani, chauffeur de taxi, qui se dit être « overbooké » grâce à la Yacht Week. « C’est une bonne reprise, surtout que les années 2020 et 2021 ont été catastrophiques », remarque le professionnel.

Les bases nautiques ont même dû renforcer leurs effectifs. Une société de Raiatea a par exemple réquisitionné plus de 20 patentés pour assurer les arrivées et départs des 16 voiliers de la compagnie. « Dans ces cas-là, on a besoin de monde pour travailler. Ça peut être aussi bien en technique qu’en entretien de bateau et accueil de client », explique Christophe Blanchon, responsable service client. « Donc on a besoin de main d’œuvre locale essentiellement, jeune si possible. Ça permet aux jeunes du fenua de découvrir le métier« .

Une tournée aux îles Sous-le-Vent qui va durer près d’un mois. Si tout se passe bien, les organisateurs pensent réitérer régulièrement ce concept en Polynésie.

Dernières news