La réhabilitation de l’embouchure de la Punaru’u à l’étude

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Publié le 19/08/2016 à 16:28 - Mise à jour le 19/08/2016 à 16:28

Le ministre en charge de l’Equipement, Albert Solia, et le ministre en charge de l’Environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, ont assisté vendredi matin au cinquième comité de gestion de la Punaru’u qui réunit les élus de la commune de Punaauia, les ministères, les associations, les représentants des propriétaires fonciers et les entreprises de la zone industrielle. 
 
Ce comité de gestion, qui s’est tenu dans la salle du conseil municipal, avait notamment pour objectif de présenter à ses membres le plan « rivières de Polynésie française » du ministère de l’Equipement et le « plans d’actions rivières » du ministère de l’Environnement. Ces deux études ont pour objectif de mieux connaitre l’état des rivières de Tahiti, afin de pouvoir mieux les préserver ou les réhabiliter selon les cas. Les deux ministères travaillent conjointement depuis 2015 afin de mettre en œuvre une politique de gestion et de préservation cohérente.
 
La rivière de la Punaru’u étant l’une des 39 rivières qui ont été analysées, un diagnostic a pu être présenté aux élus et aux associations. Ainsi trois zones ont été identifiées : un tronçon « naturel » jugé en bon état, un tronçon « semi-urbain », dans un moins bon état, mais qui a conservé un aspect naturel ajoutant de la valeur au paysage, et enfin le tronçon de la zone industrielle à l’embouchure, dans un état nécessitant une réhabilitation.
 
Les ministres ont proposé que soit réalisé sur le tronçon « semi-urbain » un projet pilote de réhabilitation ainsi qu’une étude de réhabilitation du schéma directeur de la rivière de la Punaru’u. Le comité de gestion sera étroitement associé à cette étude et à la réalisation du projet pilote, qui pourraient ensuite être transposés pour les autres rivières à réhabiliter.
 
Au cours de la réunion, il a également été question du plateau des orangers de Tamanu, et de la nécessité de mettre en place un comité de gestion afin de préserver cette zone qui subit les pressions humaines, mais également celles des espèces envahissantes. Le ministre de l’Environnement a également tenu à rappeler le rôle culturel des rivières, leurs liens avec les légendes et l’histoire des Polynésiens, et il a souhaité que les associations puissent s’associer aux écoles de la commune afin d’encourager les jeunes générations à s’intéresser à ces problématiques.
 
Ces points seront détaillés lors de la prochaine réunion du comité de gestion, notamment pour ce qui concerne la gestion du plateau des orangers.

 

Rédaction web avec communiqué

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