A Tetiaroa, la première ponte de tortue verte de la saison a été observée il y a deux semaines, sur le motu Onetahi. Une tortue verte femelle de 148 kg pour 107cm de carapace a ainsi pondu puis est retournée à l’eau aux alentours de 4h30 du matin. La saison de ponte a donc démarré et comme chaque année, l’association Te Mana O Te Moana va s’occuper du recensement des traces et nids sur l’atoll. La ponte des tortues à Tetiaroa est suivie par l’association Te Mana O Te Moana depuis 8 ans.
Des plages de ponte de tortues marines du monde entier ont fait l’objet d’un suivi scientifique depuis des décennies. Les résultats de ces suivis peuvent servir directement dans les programmes de conservation de ces espèces protégées. En Polynésie française, de nombreuses îles sont connues pour être des sites de ponte historiques pour la tortue verte mais très peu d’informations scientifiques sont disponibles. Dans les îles de la Société, Mopelia-Scilly-Bellinghausen, Tetiaroa et Tupai sont les derniers sites de ponte importants de l’archipel.
A Tetiaroa, un programme de recherche s’intéressant aux pontes de tortues vertes a débuté en 2007-2008 à l’initiative de l’association Te mana o te moana et avec le soutien de la Direction de l’Environnement de Polynésie française. Depuis, de nombreux épisodes de ponte y sont recensés chaque année durant la saison, d’octobre à mars. C’est actuellement le seul suivi de pontes mené en Polynésie française cumulant 8 années de données consécutives. Il rentre à ce titre dans le cadre des mesures préconisées par le Plan de conservation 2013-2017 des espèces marines emblématiques de Polynésie française et s’inscrit également dans le cadre d’une démarche globale de renforcement des connaissances soutenue par le Groupe Tortues Marines France.
Les résultats sont précis mais ils restent difficiles à interpréter. Durant la saison de octobre 2014 à mars 2015, 368 traces de tortues ont pu être recensées sur l’atoll de Tetiaroa. De fortes variations dans le nombre de traces de tortues sont observées entre chaque saison mais sont pour le moment difficilement interprétables. En effet, les tortues ne reviennent pondre que tous les 2 à 4 ans mais pondent plusieurs fois par saison, et le nombre des pontes peut être influencé à la fois par l’environnement (variations saisonnières, évènements El Nino) et par l’impact de l’homme (braconnage, aménagements littoraux).
Malgré les 8 ans de données déjà disponibles, ce suivi doit donc être continué afin de pouvoir conclure sur les tendances de l’évolution des populations de tortues dans cette zone.
Des plages de ponte de tortues marines du monde entier ont fait l’objet d’un suivi scientifique depuis des décennies. Les résultats de ces suivis peuvent servir directement dans les programmes de conservation de ces espèces protégées. En Polynésie française, de nombreuses îles sont connues pour être des sites de ponte historiques pour la tortue verte mais très peu d’informations scientifiques sont disponibles. Dans les îles de la Société, Mopelia-Scilly-Bellinghausen, Tetiaroa et Tupai sont les derniers sites de ponte importants de l’archipel.
A Tetiaroa, un programme de recherche s’intéressant aux pontes de tortues vertes a débuté en 2007-2008 à l’initiative de l’association Te mana o te moana et avec le soutien de la Direction de l’Environnement de Polynésie française. Depuis, de nombreux épisodes de ponte y sont recensés chaque année durant la saison, d’octobre à mars. C’est actuellement le seul suivi de pontes mené en Polynésie française cumulant 8 années de données consécutives. Il rentre à ce titre dans le cadre des mesures préconisées par le Plan de conservation 2013-2017 des espèces marines emblématiques de Polynésie française et s’inscrit également dans le cadre d’une démarche globale de renforcement des connaissances soutenue par le Groupe Tortues Marines France.
Les résultats sont précis mais ils restent difficiles à interpréter. Durant la saison de octobre 2014 à mars 2015, 368 traces de tortues ont pu être recensées sur l’atoll de Tetiaroa. De fortes variations dans le nombre de traces de tortues sont observées entre chaque saison mais sont pour le moment difficilement interprétables. En effet, les tortues ne reviennent pondre que tous les 2 à 4 ans mais pondent plusieurs fois par saison, et le nombre des pontes peut être influencé à la fois par l’environnement (variations saisonnières, évènements El Nino) et par l’impact de l’homme (braconnage, aménagements littoraux).
Malgré les 8 ans de données déjà disponibles, ce suivi doit donc être continué afin de pouvoir conclure sur les tendances de l’évolution des populations de tortues dans cette zone.
D’après communiqué de presse de l’association Te mana o te moana
Pour plus d’informations
le site internet de l’association : Te mana o te moana
la page facebook : Te mana o te moana
Retrouvez le communiqué presse complet ci-dessous :