Le premier vol Aircalin entre la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française via les îles Fidji a eu lieu ce mercredi. La rotation, hebdomadaire, doit permettre « de faciliter les déplacements entre la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française. Traditionnellement, il y a beaucoup de visites familiales entre les deux territoires, rappelle William Legrand directeur général adjoint aux affaires commerciales chez Aircalin. Il y a aussi beaucoup de déplacements corporate, d’hommes d’affaires.(…) On a aussi la possibilité de proposer (…) un aéroport de correspondance qui a une taille importante à l’échelle du Pacifique. Donc de nouvelles opportunités pour la Polynésie française d’avoir des vols en direction de l’Ouest. (…) C’est aussi une autre opportunité d’accroitre le trafic entre les iles du Pacifique. »
Aircalin table sur une augmentation d’environ 25 à 40% du trafic.
Pour le président du Pays Moetai Brotherson, cette liaison est « une bonne nouvelle. Une nouvelle route aérienne, c’est une nouvelle connexion entre les peuples, entre les cultures et entre les économies. Donc, on a ici une nouvelle opportunité qui s’offre à la fois pour la Nouvelle-Calédonie et pour Tahiti. Les Fidjiens, je ne sais pas s’ils viendront faire du tourisme, mais peut-être qu’une partie des presque un million de touristes qui vont à Fidji chaque année décideront de prolonger un peu leurs vacances et de venir ici pour voir autre chose ».
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Les touristes justement, ont désormais l’opportunité de visiter un peu plus les iles du Pacifique : « On a été en Australie, en Nouvelle-Zélande, à Bora Bora, Tahiti, Moorea, et là on va aux Fidji, confie un passager. Avant de rentrer en Europe. »
À 5 heures de vol de Papeete, l’archipel des Fidji regroupe 333 îles dont seulement une centaine sont habitées. Avant la pandémie, la destination attirait près de 900 000 touristes chaque année.