Après une présentation des actions environnementales, des innovations et des résultats de la politique du ministère, le cabinet de Nicolas Hulot a constaté que la Polynésie était en avance par rapport à de nombreuses régions françaises. Le bilan des actioins sur le fenua est de taille : utilisation prochaine du Sea Water air Conditioning (SWAC), la climatisation par le froid de l’eau pour l’hôpital, une production à hauteur de 38% d’énergies vertes, la détaxe des véhicules électriques ou encore une baisse de 40% de la consommation de gaz grâce aux chauffe-eau solaires…
Une nouvelle convention cadre
Le ministre polynésien de l’environnement a indiqué que son cabinet avait déjà échangé à ce sujet avec le haut-commissariat. Suite à ces premiers contacts, il a notamment été établi une liste de domaines environnementaux prioritaires susceptibles de faire l’objet d’un prochain partenariat. Comme par exemple, les risques naturels et le changement climatique, les risques industriels, la biodiversité ou encore les énergies renouvelables.
Recrutement d’un ingénieur pour les ICPE
Heremoana Maamaatuaiahutapu a donc sollicité l’envoi d’une mission d’expertise nationale afin de disposer d’une base de discussion commune solide, pour redéfinir le cadre de travail sur les cinq prochaines années.
Il a précisé que le Haut-Commissariat suggérait que cette mission d’expertise soit couplée avec celle relative au SAGE (schéma d’aménagement et de gestion de l’eau).
Par ailleurs, le ministre polynésien de l’environnement aimerait qu’un ingénieur sénior du corps national des inspecteurs des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) puisse mener une mission d’assistance technique destinée à réorganiser et optimiser le fonctionnement de la cellule en charge des ICPE de la Direction de l’environnement, pendant une durée de deux ans, renouvelable une fois.