Depuis l’apparition du variant Delta, les indicateurs de l’épidémie s’envolent au fenua. Ces derniers jours et depuis ce week-end, le fenua est passé à la triste première place du taux d’incidence sur le plan national.

Avec 2 252 cas pour 100 000 habitants, la Polynésie dépasse ainsi la Guadeloupe d’une centaine de cas, le département jusqu’ici le plus atteint par le Delta. La Polynésie qui n’a toujours pas atteint son pic épidémique devrait affronter dans les prochaines semaines une recrudescence de nouveaux cas impliquant logiquement de nouvelles hospitalisations et de décès. Un scénario catastrophe quand l’on sait que les structures hospitalières sont déjà au-delà de leurs capacités.
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Et pour ralentir cette progression, une seule solution : la vaccination. Comparée aux autres territoires d’outre-mer, la Polynésie est en milieu de tableau. Devant les Antilles mais très loin derrière la France qui affiche près de 70% d’immunité collective. Chiffre symbolique que les spécialistes du fenua souhaitent atteindre pour éviter toutes contraintes sanitaires.
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Comparé à nos voisins du Pacifique, la Polynésie reste dans la moyenne basse. Les États-Unis et Fidji sont proches d’atteindre à leur tour une immunité suffisante pour alléger leurs mesures.

Reste à savoir comment les autorités du Pays vont réagir face à cette explosion des cas. Sollicitées par les médias, les autorités sanitaires devraient tenir une conférence de presse dès mercredi. L’occasion, certainement, d’évoquer la mise en place d’un filtre sanitaire sur les vols domestiques. Une nouvelle mesure qui pourrait intervenir d’ici la fin de la semaine, indique-t-on du côté du haut-commissariat.