La Polynésie, destination de séjours linguistiques

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Publié le 11/01/2016 à 16:16 - Mise à jour le 11/01/2016 à 16:16

Quand on parle de séjour linguistique, on pense aux étudiants partant à l’étranger pour apprendre l’anglais. Mais depuis plusieurs années, les anglophones viennent également en Polynésie pour apprendre le français. « Horizons francophones » propose régulièrement des stages linguistiques aux jeunes néo-zélandais et américains. L’école existe depuis 2003. « Nous avons beaucoup prospecté en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Maintenant on commence à récolter le fruit de notre prospection, explique Marie-Hélène Oulé, directrice d’Horizons francophones. La Polynésie se vend bien (…) Notre principal atout c’est l’accueil. Nos familles d’accueil qui reçoivent ces étudiants étrangers sont particulièrement géniales. Elles participent vraiment très largement à la réussite de nos séjours linguistiques », souligne la directrice. 

Depuis jeudi dernier, 8 étudiants du Simpson College de l’État de l’Iowa aux États-Unis sont en Polynésie. Beaucoup sont venus avant tout pour découvrir le fenua et sa culture. Ils y resteront 4 mois. « Je ne sais pas grand-chose de la Polynésie française. Aux États-Unis on étudie beaucoup l’histoire des États-Unis, l’histoire européenne, mais on ne parle pas beaucoup des autres pays. Je veux visiter un endroit vraiment différent, une culture différente et je veux apprendre de nouvelles choses », explique Maxine, étudiante de niveau avancé. 
Maxine s’intéresse également à la langue française et à la culture polynésienne dans le cadre de ses études. « En marketing international, c’est vraiment important de connaître les autres cultures », confie-t-elle. 
Pour elle, apprendre le français est enfin très important sur le plan personnel. « Je suis Canadienne et je pense que le français est vraiment une part de ma culture avec mon père qui est Canadien français », raconte Maxine au micro de Tahiti Nui Télévision. 

Durant leur séjour, l’apprentissage passera par diverses activités. « On a prévu de leur faire faire des articles, synthèses d’articles, assister à des conférences (…) tous nos supports de travail seront fait sur la culture polynésienne : par exemple un texte sur le tatouage à exploiter, faire une recette de cuisine avec des fruits et légumes locaux… On leur apprend aussi un peu de vocabulaire tahitien pour qu’ils puissent se débrouiller au marché, pouvoir répondre et pouvoir comprendre, et ça passe par tous les pans de la culture tahitienne », explique Sylvie Jullien, professeur de français. 

Marie-Hélène Oulé, directrice de Horizons francophones

Sylvie Jullien, professeur de français

Maxine, étudiante américaine

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