(contre 60 % en 2012, et 92 % en 2000). Les volumes correspondants diminuent pour la troisième année consécutive, permettant au prix moyen de la perle de repasser au-dessus des 1 000 Fcfp, niveau le plus haut depuis 2008. Selon l’ISPF, le prix moyen de la perle en 2013 est de 1017 Fcfp. « Cette évolution s’inscrit dans le sens d’une amélioration de la qualité du produit. Par ailleurs, les surfaces lagonaires utilisées pour la perliculture diminuent à nouveau à 7 690 hectares (- 4 %). »
« La production de perles de culture brute est réalisée sur 25 îles et atolls en 2013. Ce chiffre a peu évolué au cours des dernières années (28 en 2005). Le nombre de concessions maritimes concernées (517 en 2013) est en hausse (+ 50 concessions) pour la première fois depuis 2008. Seul l’archipel des Tuamotu est concerné par cette hausse, et principalement les atolls d’Apataki,
Raroia et Takume. La surface totale exploitée diminue pour la troisième année consécutive (7 690 ha, – 4 %) se situant nettement
en dessous de la limite de 10 000 ha fixée par le gouvernement depuis 2010. »
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Produites au fenua, les perles sont ensuite vendues dans le monde entier pour leur beauté. Délaissé au cours des dernières années au profit de Hong Kong, le marché japonais est redevenu le premier acheteur de perles polynésiennes depuis 2012, grâce en partie à la reprise des ventes aux enchères internationales sur le territoire polynésien, selon l’ISPF.
Les États-Unis et la France demeurent respectivement nos troisième et quatrième acheteurs, dont les ventes sont en hausse par rapport à 2012 (+ 3 % et + 27 %).
Retrouvez la publication de l’ISPF sur la perle en intégralité en cliquant ICI