La mission chargée de préparer l’Institut polynésien du cancer dresse son bilan

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COMMUNIQUÉ - En Polynésie pour une mission de "conseils" et "d'éclairage de la politique publique", la délégation de l’Institut national du cancer a tenu 20 à 30 réunions depuis son arrivée avec les acteurs de la cancérologie du fenua. Il s’agit "d’essayer d'avoir une image la plus précise de la lutte contre le cancer en Polynésie" afin de faire des suggestions. Un rapport de la mission avec des pistes de réflexion est attendu pour février 2022.

Publié le 14/12/2021 à 9:15 - Mise à jour le 14/12/2021 à 9:15

COMMUNIQUÉ - En Polynésie pour une mission de "conseils" et "d'éclairage de la politique publique", la délégation de l’Institut national du cancer a tenu 20 à 30 réunions depuis son arrivée avec les acteurs de la cancérologie du fenua. Il s’agit "d’essayer d'avoir une image la plus précise de la lutte contre le cancer en Polynésie" afin de faire des suggestions. Un rapport de la mission avec des pistes de réflexion est attendu pour février 2022.


Suite à la Table ronde sur le nucléaire, Reko Tika, et à la confirmation du président de la République de soutenir le projet polynésien d’installation de l’Institut du Cancer, une mission menée par le Professeur Norbert Ifrah et le CHU de Bordeaux est arrivée en Polynésie. Cette mission a pour but d’assister et de faire des recommandations à la Polynésie sur la manière et les conditions de montage de cet Institut. Les membres de la mission ont été reçus lundi 13 décembre à la présidence par le président Edouard Fritch, accompagné du ministre de la santé Jacques Reynal.

Selon le professeur Ifrah, il n’y a pas de fatalité dans le cancer, et il faut lutter préventivement contre tous les facteurs de risques, comme le tabagisme. Il estime que le traitement et la prise en charge du cancer ne s’appuient pas uniquement sur les aspects curatifs. Aujourd’hui, ils s’appuient également sur trois nécessités : la prévention, le dépistage et la mise en place d’un registre du cancer.

Pour les experts médicaux arrivés de métropole et qui arrivent au terme de leur mission de cinq jours, le cancer n’est pas une fatalité et dans de nombreux cas il peut être évité par un renforcement de la prévention et du dépistage.

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L’équipe a pu visiter le CHT du Taaone et l’hôpital de Taiohae aux Marquises. Elle considère que les moyens humains et les plateaux techniques de nos centres hospitaliers sont de qualité. La mission doit rendre son rapport et ses préconisations en février 2022.

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