La ministre du Travail et des solidarités en déplacement en France

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En visite officielle en France, la ministre du Travail, des Solidarités et de la Formation Virginie Bruant, a visité lundi matin, la Banque Alimentaire de Bordeaux et de la Gironde, puis l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Nouvelle Aquitaine.

Publié le 31/08/2022 à 17:05 - Mise à jour le 02/09/2022 à 15:17

En visite officielle en France, la ministre du Travail, des Solidarités et de la Formation Virginie Bruant, a visité lundi matin, la Banque Alimentaire de Bordeaux et de la Gironde, puis l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Nouvelle Aquitaine.

La ministre s’est en premier lieu rendue à la Banque Alimentaire de Bordeaux et de la Gironde où elle a été accueillie par sa Présidente Valérie Bolze, son directeur Philippe Idiartegaray et ses équipes.

Cette visite, s’inscrit dans la continuité des travaux du ministère visant à promouvoir l’effort de solidarité par le don des invendus. L’objectif était de comprendre le fonctionnement de la banque alimentaire, afin de contribuer à l’élaboration d’un modèle polynésien.

Les échanges se sont principalement concentrés sur 3 axes :
– la mise en place d’une banque alimentaire en partenariat avec les associations ;
–  le concept de mécénat de compétence, permettant à une entreprise de proposer sur la base du volontariat à son salarié de lui libérer du temps afin de renforcer les équipes d’une association ;
– le développement de partenariats avec les fédérations française et européenne.

Les visites se sont poursuivies à l’Agence Régionale de Santé (ARS) où la ministre a été accueillie par sa directrice adjointe Catherine Lemercier. La directrice générale de l’Association pour l’Education et l’Insertion Sociale (AEIS), Laurence Balacey, le directeur de l’Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique (ITEP) Grand Barail, Mr Patrice Prieto, étaient également présents.

Les échanges ont porté sur les structures médico-sociales notamment les ITEP, les EPHAD, et les pré-EPHAD, permettant un accompagnement pour les personnes âgées.

Les actions de lutte contre les violences faites aux femmes étaient également au cœur des discussions. La première action présentée était la « Maison d’Ella », un lieu sécurisé et bienveillant où des salariés et des bénévoles, soignants, travailleurs sociaux, accompagnants sont rassemblés en un seul lieu pour soutenir les femmes victimes de violences. Cette équipe multi professionnelle permet un accompagnement global, en s’appuyant sur le rythme et les ressources de la femme, afin de permettre une meilleure prise en charge du psycho traumatisme. Le projet des « bed managers », qui identifient les besoins en hébergement afin de proposer des solutions pour les personnes porteuses de handicap ou vulnérables a aussi été présenté à la ministre.

Des rencontres dans le cadre de l’insertion des personnes en difficulté

Virginie Bruant, a par la suite rencontré mardi matin, Catherine Abeloos, présidente de l’Association Pour l’Accueil des Femmes En Difficulté (APAFED) accompagnée de sa directrice Naima Charai et de ses éducatrices en charge de l’accompagnement.

L’APAFED, Réseau Fédération Nationale Solidarité Femmes, est une association militante et professionnelle qui, depuis plus de 30 ans, accompagne et reçoit des femmes victimes de violences conjugales. Il s’agit d’un centre d’accueil, d’écoute et d’information pour les femmes seules ou avec enfant(s). L’association dispose également de 10 unités d’hébergement, d’une capacité d’accueil de 34 places pour les victimes. La ministre a eu l’occasion de visiter un « appartement relais », où elle a pu échanger avec l’occupante de ce logement.  

La visite s’est poursuivie au Centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). Les CHRS ont pour mission d’assurer l’accueil, le logement, l’accompagnement et l’insertion sociale des personnes ou des familles connaissant de graves difficultés, en vue de les aider à accéder ou à recouvrer leur autonomie personnelle et sociale. Il s’agit notamment de victimes de violences, de personnes confrontées à l’alcoolisme et aux toxicomanies ou de personnes sortant de prison.

La ministre a ainsi pu visiter cette structure d’accueil et échanger avec la direction ainsi que l’équipe éducative sur leur fonctionnement interne, l’accompagnement proposé (social et professionnel) leurs partenariats, et les difficultés auxquelles tous les acteurs sont confrontés face à cette problématique.

Pour la ministre, ce fut une visite riche d’apprentissages. Elle a pu nouer de très bons contacts, et se rendre compte de l’implication des équipes en place. « La lutte contre la violence faite aux femmes est un sujet commun sur lequel nous avons beaucoup à échanger en termes de pratique et de formation, pour être encore plus efficace et encore au plus près des victimes », a déclaré la ministre.

Dans l’après-midi, la ministre a rencontré Philippe Carnero, le Directeur général de l’ESAT DESCARTES, ainsi que des représentants de la mairie de Cenon. L’ESAT DESCARTES offre aux personnes en situation de handicap psychique et/ou mental des activités à caractère professionnel dans des conditions de travail aménagées et un soutien médico-social et psycho-éducatif. Il a été créé en 1974 et dispose d’un agrément de 170 places.

Virginie Bruant a pu visiter l’établissement avec leurs différents ateliers (métallerie et associés, poterie, conditionnement, l’étiquetage..etc.).

Dans le cadre des travaux du ministère concernant la réglementation en Polynésie des ESAT, ces visites étaient indispensables pour permettre de se rendre compte du fonctionnement de ces structures, afin de voir comment les adapter à la Polynésie française.

La ministre s’est ensuite rendue au foyer d’hébergement pour travailleurs handicapés. Une structure qui propose un hébergement et un accompagnement aux adultes en situation de handicap qui exercent une activité professionnelle. Les personnes admises, sont reconnues travailleur handicapé. Le foyer d’hébergement est souvent annexé à un établissement ou un service d’aide par le travail (Ésat).

Enfin, la ministre a terminé la journée, à l’Association des Etudiants Polynésiens (AEPF) où elle a pu échanger avec les étudiants sur la rénovation de leur local.

Et des rencontres dans le cadre de l’action sociale

Mercredi matin, la ministre a visité l’épicerie solidaire de l’association la Bous’sol, puis la Maison des solidarités dans l’après-midi.

La visite a débuté dans Le Bouscat, une commune du Sud-Ouest de la France, où la ministre a été accueillie par le maire Patrick Bobet accompagné de son adjoint Maël Fetouh. Marie-Pascale Vincent, la présidente de l’Association des Familles du Bouscat (AFB) accompagnée de sa vice-présidente Odile Leclaire et son équipe, était également présente.

L’Association des Familles du Bouscat, a été fondée en 1984. À la demande de son maire, l’épicerie solidaire, la Bous-Sol’ a été ouverte en octobre 2009. Ce lieu d’accueil, reçoit en moyenne 70 familles par semaine. Ces personnes en difficulté adressées par les travailleurs sociaux, trouvent dans ce lieu, des produits de base à très bas prix, des fruits et légumes de bonne qualité et des produits d’hygiène de première nécessité.

La ministre a pu découvrir le fonctionnement de cette organisation, ainsi que les ateliers proposés. Les sujets abordés, concernaient les modes de financements, ainsi que la manière, dont l’association accompagne ses bénéficiaires à travers une responsabilisation des individus. « Leur ligne directrice n’est pas d’aider les gens, mais plutôt d’aider les gens à s’en sortir ce qui est complètement différent » a déclaré la ministre.

Les visites se sont poursuivies dans l’après-midi à la Maison Des Solidarités (MDS) d’Eysines. L’aide sociale est une des compétences majeures du Département qui dispose d’un relais sur Eysines avec la MDS. Sur place, la ministre a été accueillie par le directeur du pôle territorial de solidarité, Nicolas Chapey ainsi que le vice-président en charge de la politique des aînés, Romain Dostes, et la responsable de la MDS d’Eysines, Jeannette Fasquelle.

La ministre a ainsi pu rencontrer les travailleurs sociaux de la commune, afin d’échanger avec eux sur leurs expériences respectives en matière d’action sociale et de prise en charge des personnes en difficulté.

Ces échanges, ont fait remonter des problématiques communes, mais ont aussi permis de souligner les actions innovantes mises en place récemment en Polynésie telles que la carte Autia, l’aidant fetii et les dernières dispositions réglementaires relatives aux personnes porteuses de handicap.

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