« On nous a donné raison sur le fait qu’il n’y avait pas de caractère illicite à la grève« , s’est félicité Bertrand Courtade, délégué syndical Usaf-Unsa. Mais sur le fond, la situation reste figée selon lui malgré qu’un médiateur ait été désigné pour tenter de trouver une sortie à la crise.
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« C’est ubuesque. On demande simplement à monsieur Hervet -le délégué régional d’Air France en Polynésie Ndlr- qu’il se mette autour d’une table pour commencer les négociations », ajoute celui-ci « mais ça c’est compliqué pour lui. Il exige plus de paramètres, de changer les points et les virgules« .
Et le syndicaliste d’ajouter : « Je lui demandais une garantie de travail de 4 heures par jour au minimum, même le week-end. Il a commencé par nous dire qu’il ne voulait pas le week-end (…) On a compris… On est tous fatigués (….) la grève va continuer et quand monsieur Hervet sera enfin disposé à négocier, on négociera ».
Bertrand Courtade a également salué la prise de position, lundi, du syndicat des pilotes d’Air Tahiti Nui appelant ses membres « à ne pas opérer les vols affrétés pour Air France durant le conflit social« .
« On a été agréablement surpris (…) Contre l’injustice, tout le monde se bat de la même façon« , a réagi délégué syndical Usaf-Unsa.