Entamé le 16 mai, ce mouvement social a perturbé les vols inter-îles et internationaux causant de l’émoi et de la colère parmi les touristes. Dans un premier temps, pompiers d’ADT et de l’aviation civile s’étaient mis en grève. Malgré des réquisitions menées par le Haut-Commissariat mises à mal par de nombreux arrêts maladies des « réquisitionnés », les vols ont été grandement perturbés.
– PUBLICITE –
Dans les îles, les touristes étrangers bloqués par la grève, craignant de rater leur correspondance pour rentrer chez eux, prenaient des risques inconsidérés pour regagner à bord d’embarcation de pêches, d’autres îles d’où ils espéraient regagner Tahiti par les peu de vols qui étaient encore maintenus. Certains estimant être pris en otage par les pompiers.
Du coté des professionnels du tourisme, la colère était forte et le désarroi profond. Si le 20 mai, un protocole d’accord a été signé entre la Direction de l’Aviation civile et les syndicats, pour autant, la grève des pompiers de l’Aéroport de Tahiti Faa’a perdurait créant des remous jusqu’au sein de l’assemblée de Polynésie.
Même si la grève vient de se terminer, le mal est fait et la Polynésie aura bien du mal à effacer cette grève de la mémoire des touristes et des tours opérateurs.