Cela fait 3 ans que ce concours Tech4islands existe. Vous devez être heureuse de voir ces projets aboutir…
« Totalement et d’ailleurs je voudrais ajouter qu’il y a aussi le prox de Sargasse Project qui est le prix océanien. Une société qui a vraiment tapé dans l’oeil du jury. »
Quelle est la finalité de ce concours ?
« C’est notamment de donner une envergure aux innovations qui peuvent venir de nos îles. On est hyper heureux et très fiers au niveau de la French tech Polynésie d’avoir des projets polynésiens parce que ce qu’il faut savoir c’est qu’on a eu un jury international qui a permis notamment d’avoir tous nos lauréats. On va les accompagner. Chacun est doté d’une quinzaine de prix pour pouvoir être accompagné par des mentors et des « pontes » on va dire de l’économie numérique, et aussi participer à d’autres événements comme Tech4islands summit notamment. »
Qu’est-ce que ces jeunes entrepreneurs peuvent attendre de ce concours au-delà de tout ça ?
« Déjà une forte communication parce qu’on est vraiment actifs au niveau des réseaux sociaux et des medias (…) et aussi il y a un accompagnement réel derrière. C’est-à-dire qu’aujourd’hui on a nos lauréats. On les accompagnent jusqu’à ce qu’ils puissent avoir la totalité de leurs prix et aussi permettre de parler d’innovation par et pour les iles. »
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Est-ce qu’on pourrait utiliser ce moyen pour relever l’économie du fenua qui est actuellement un peu en berne ?
« Ce qui est certain c’est que, heureusement qu’il y a eu le digital pendant les deux périodes de confinement. Ce qui est certain aussi c’est que c’est la première année en métropole notamment où l’économie numérique est la première économie qui emploie le plus de monde. C’est une première depuis très longtemps. Et c’est important de faire valoir aussi cette économie en Polynésie. C’est tout l’objet de l’association French tech Polynésie que je préside depuis 3 mois aujourd’hui. Et on a justement pour nous le fait d’avoir un passif avec un bureau qui a toujours tenu et des projets comme Tech4islands qui fonctionnent encore aujourd’hui. C’est notamment grâce à ceux qui sont là depuis le début. »
Que pensez-vous des jeunes Polynésiens au Canada qui se lancent dans leur projet de cryptomonnaie ?
« Déjà, ils ne le savent pas mais on va prendre contact avec eux parce qu’une des choses qu’on a envie de faire au niveau de notre association c’est d’organiser des rencontres quasiment tous les mois donc depuis qu’on est au bureau on essaie de faire des rencontres au moins une fois tous les deux mois. Là récemment on a fait une rencontre autour des paiements en ligne avec toutes les banques. Les banques ont accepté de faire partie de ce tour de table. Et une des prochaines thématiques justement c’est la cryptomonnaie. (…)
Je ne connais pas toute la complexité qu’il y a derrière. Ce qui est certain c’est que ce sont des métiers d’avenir qu’il y a autour de cette cryptomonnaie. »
Vous venez il y a peu de prendre la présidence de la French tech Polynésie. Quels sont vos objectifs ?
« Déjà pour à la suite du concours on aura le Tech4islands summit. On va annoncer d’ici la semaine prochaine les prochaines dates. Ce sera premier semestre 2022. Et ensuite vraiment, on a envie de développer tout ce qui est animation en local. C’est pour ça, quand je parlais des différentes rencontres : c’est important d’Evangéliser entre guillemets et de donner un maximum d’informations à la fois au grand public mais aussi, nous, une des cibles qu’on a aujourd’hui, ce sont les scolaires. Notamment les collégiens et les lycéens pour qu’ils aient un peu plus les yeux ouverts vers l’avenir et vers cette économie qui existe aujourd’hui et qui pourra leur permettre de trouver voire de créer leur emploi. »