La direction de la Santé a tenu un premier atelier ce mardi avec 6 communes des îles du Vent. Il sera suivi d’un deuxième en avril pour les autres communes volontaires, puis sera proposé ensuite aux communes des archipels.
Avec l’amélioration, ces dernières semaines, de la situation épidémique de la covid-19, la direction de la Santé a voulu commencer à préparer la phase post-épidémique. L’idée est de restaurer la santé de la population pour permettre de relancer le développement économique et social des communes et du Pays.
En effet, en plus de ses effets directs sur la santé, toute épidémie de grande ampleur s’accompagne de phénomènes collatéraux impactant indirectement l’état de santé d’une population. Il s’agit notamment des phénomènes économiques, des ruptures de liens sociaux et familiaux, des maladies chroniques n’ayant pas été suivies, des phénomènes psychologiques, de l’arrêt des activités physiques et culturelles. Tous ces éléments concourent à aggraver l’état de santé de la population.
– PUBLICITE –
Or, la bonne santé des populations est un élément fondamentalement nécessaire au développement économique et social. En effet, la bonne santé définie par l’OMS comme un état de bien-être physique, mental et social, est un outil indispensable à chaque individu, lui permettant de réaliser ses projets personnels, familiaux et professionnels. L’économie a été fortement impactée par l’épidémie et le retour de la population à une meilleure santé est un impératif pour le développement.
Le service de Santé de la Polynésie a développé, pour cela, un certain nombre de dispositifs de promotion de santé, relativement faciles à mettre en œuvre, adaptés au monde polynésien, que les communes volontaires peuvent mettre en place pour stimuler l’amélioration de la santé de leur population.
Cet atelier a pour objet de présenter aux communes ces dispositifs, de travailler des exemples concrets et d’instaurer un processus d’assistance technique entre le service santé et les équipes communales.