La demande en tests covid, « multipliée par 8 »

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Les chiffres émanant de la direction de la Santé mettent en évidence une nouvelle vague de covid. Si les hospitalisations restent rares, les professionnels de santé observent une véritable recrudescence de nouveaux cas quotidiennement et encouragent leur patientèle à se faire vacciner.

Publié le 06/12/2022 à 5:07 - Mise à jour le 06/12/2022 à 10:53

Les chiffres émanant de la direction de la Santé mettent en évidence une nouvelle vague de covid. Si les hospitalisations restent rares, les professionnels de santé observent une véritable recrudescence de nouveaux cas quotidiennement et encouragent leur patientèle à se faire vacciner.

Les chiffres sont formels. Avec une trentaine de nouveaux cas de covid enregistrés début novembre, les autorités constatent aujourd’hui 5 fois plus de personnes atteintes principalement par le variant omicron. Une tendance qui se vérifie dans les officines. Des pharmacies prisent d’assaut depuis quelques semaines par la population soucieuse de poser rapidement un diagnostic : « Effectivement ça augmente depuis quelques temps, constate Philippe Kou, pharmacien. Par exemple, aujourd’hui, on a fait une vingtaine de tests dont 5 positifs donc c’est quand même une recrudescence par rapport au mois dernier où on a fait quasiment aucun test. On observe une augmentation de cas. »

Pour le principal fournisseur de tests Covid sur le territoire les demandes sont quotidiennes : « Il y a un mois, la demande a été très amplifiée et ces derniers temps, elle a été multipliée par 8 », affirme Jean Michel Le Guen, grossiste médical.

Une cadence soutenue mais qui reste moindre par rapport aux précédentes vagues épidémiques : « On a pu vendre entre 3000 et 12000 tests par mois. »

Du coté des praticiens, même constat. Une nouvelle vague covid frappe la Polynésie. Seule alternative, la vaccination : « Pour le moment, tous les cas que j’ai pu observer moi personnellement au cabinet (…) n’ont jamais me concernant nécessité d’hospitalisation. Mais on sait bien qu’il y a des cas d’hospitalisation, souligne Didier Bondoux, président du syndicat des médecins libéraux en Polynésie. j’attends d’avoir les réponses au niveau de la direction de la santé pour savoir où en était le statut vaccinal de ces personnes. Mais on sait en tout cas, en métropole c’est connu, il y a au moins 90% des gens hospitalisés ou avec des échéances plus péjoratives, qui n’étaient pas du tout à jour de leur statut vaccinal. »

Si les autorités se refusent pour le moment d’imposer de nouvelles mesurent sanitaires, elles encouragent toutefois les personnes âgées et immunodépressives compléter leur schéma vaccinal pour éviter toute saturation des structures hospitalières.

Manutea Gay, coordinateur de la plateforme covid

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