Désirant « contrecarrer ceux qui véhiculent l’image fausse d’une Polynésie française qui subit alors même, que les choses s’améliorent y compris pour la délinquance en cols blancs », le haut-commissaire assure que « La Polynésie est plutôt préservée » et que « Les Polynésiens méritent mieux qu’une réputation injustifiée », assurant que « malgré l’adversité que certains peuvent rencontrer dans leur quotidien, les Polynésiens sont honnêtes, respectueux de leur prochain et de l’autorité ».
En baisse: les atteintes volontaires a l’intégrité physique.
Les atteintes volontaires à l’intégrité physique représentent 1 936 faits en 2017 en légère baisse de 2.3 % par rapport à 2016 où l’on comptait 1982 faits pour la même période.
Dans le détail, les violences physiques crapuleuses ne représentent que 79 faits en 2017 en baisse de 12.2% par rapport à 2016 où l’on en comptait 90. Selon René Bidal, » Ces violences crapuleuses sont quatre fois moins importantes en Polynésie qu’en métropole ».
Si les violences physiques non crapuleuses, qui relèvent de la sphère intrafamiliale ou de proximité, connaissent elles aussi une baisse. 1472 faits en 2016 pour 1422 en 2017, en revanche au niveau national, la Polynésie est plus touchée. Avec un taux de 5.2 faits pour 1 000 habitants en Polynésie, les chiffres sont supérieurs au taux national (3.64 faits pour 1 000 habitants).
Quant aux violences sexuelles, celles-ci sont en baisse avec en 2017, 168 faits contre 187 en 2016. A noter que 26% des violences sexuelles sont de nature intrafamiliale en 2017.
En baisse: les atteintes aux biens.
Les atteintes aux biens représentent 4602 faits en 2017 contre 4992 en 2016, soit une baisse de 7.8%. Selon le haussariat, la Polynésie serait plutôt préservée en matière de délinquance d’appropriation (vols divers et dégradations) : rapporté à 1 000 habitants on relève 1/3 de moins de délits constatés en Polynésie à comparer avec France entière. De plus, une affaire sur quatre serait élucidée ce qui serait « exceptionnel à l’échelle nationale ».
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Concernant les cambriolages, ceux-ci se montent à 758 cas en 2017 contre 932 en 2016. Quant aux vols de véhicules à moteurs, 1005 cas relevés en 2017 contre 1060 en 2016.
En baisse: les affaires dans lesquelles des mineurs sont mis en cause.
En hausse: les infractions liées aux stupéfiants.