La CPME dénonce « l’irresponsabilité économique d’une grève illimitée »

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Suite au dépôt mardi du préavis de grève générale, Christophe Plée, président de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises de Polynésie française) a réagi via un communiqué en dénonçant "l'irresponsabilité économique d'une grève illimitée" et "s’interroge sur la position des syndicats qui étonnement, ne défendent pas l’emploi et le travail".

Publié le 18/11/2021 à 16:35 - Mise à jour le 18/11/2021 à 16:50

Suite au dépôt mardi du préavis de grève générale, Christophe Plée, président de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises de Polynésie française) a réagi via un communiqué en dénonçant "l'irresponsabilité économique d'une grève illimitée" et "s’interroge sur la position des syndicats qui étonnement, ne défendent pas l’emploi et le travail".

« Alors que la crise sanitaire s’atténue et que la Polynésie française reste vigilante à propos de son évolution, les entreprises polynésiennes, durement frappées par cette pandémie, commencent à entrevoir une reprise économique attendue depuis de longs mois. Alors que le couvre-feu et certaines restrictions viennent à peine d’être levés, les organisations syndicales de salariés ont déposé un préavis de grève générale. Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour voir apparaître la longue liste des revendications habituelles contre toute logique économique et au mépris des entreprises dont beaucoup sont endettées et complètement asphyxiées.

La CPME considère ce préavis de grève comme bien mal venu à l’égard des entreprises, qui pourtant ont fait le maximum pour préserver les emplois et s’interroge sur la position des syndicats qui étonnement, ne défendent pas l’emploi et le travail.
En conclusion, la CPME dénonce l’irresponsabilité économique d’une grève illimitée et ses demandes inconsidérées, en partageant néanmoins la nécessité de défendre le paritarisme dans la Gouvernance de la CPS »
peut-on lire dans le communiqué.

Pour rappel, Olivier Kressmann, le vice-président du Medef Polynésie, a déclaré dans notre journal ne pas comprendre cette grève générale. La confédération syndicale A Ti’a i mua a indiqué de son côté ne pas être signataire du préavis de grève générale déposé mardi : « l’heure n’est pas à la grève ». Et la Sdiraf déplore la démarche de l’intersyndicale et dénonce « la prise en otage de la population ».

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