Dans une grande surface de Faa’a, deux allées sont remplies de fournitures scolaires depuis mi-juillet. Malgré les retards liés au fret maritime, l’enseigne a reçu son stock à temps. Les rayons seront réapprovisionnés jusqu’à la fin du mois d’août. « On a reçu ce qu’il fallait pile à temps, et après il ne restait plus qu’à tout mettre en rayon » indique Heitiare Vincent, responsable du rayon textile.
Les clients ont cependant un peu moins de choix que l’an passé. Le nombre de modèles de trousses par exemple est limité. Liste en main, Sylvia, une mère de famille cherche les fournitures demandées par le lycée. Et pas simple de tout trouver sur place : « Quelques feutres, quelques cahiers… On prend ce qu’il y a là, et pour ce qu’il n’y a pas on ira dans d’autres magasins ».
Des collégiens font leurs achats ensemble pour marquer la fin des vacances avant le retour en classe. Violette entre en 4e. Sa liste est très précise, et là encore, c’est un peu la mission du jour pour trouver la bonne couleur de cahier au bon format avec des petits ou des gros carreaux, et le nombre de pages exact : « Parfois, il n’y a pas le nombre de pages qu’on voudrait, mais on s’adapte. Au pire, dans l’année, on reprendra des cahiers en plus ».
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Aux cahiers et stylos s’ajoutent les livres, essentiels pour étudier. Vaitea a besoin d’un dictionnaire pour son option espagnol. Elle entre en 4e elle aussi, et pour chaque matière, l’établissement demande une couleur ou un format précis de cahier : « Il faut tout recommencer à chaque fois. Pour chaque matière il y a une couleur spécifique ».
Qui dit longue liste de fournitures dit également budget à maîtriser. Selon les établissements et les classes, le coût varie : comptez 7 500 Fcfp pour un élève de 5e par exemple et 11 700 Fcfp pour une rentrée en 3e. Alors pour faire quelques économies, certains préfèrent opter pour les articles en promotion, même s’ils ne correspondent pas tout à fait à ceux demandés.