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La convention santé de 1,4 milliard de Fcfp, passée avec l’État, reconduite pour 3 ans

(Crédit photo : Présidence de la Polynésie française)

« Le ministre vient de nous confirmer la reconduction de cette convention, pour une durée de trois ans et pour le même montant », a déclaré avec satisfaction le président du Pays au sortir de sa réunion avec Olivier Véran.

Edouard Fritch était accompagné, pour l’occasion, de la sénatrice Lana Tetuanui, la députée Maina Sage, le président de l’Assemblée de la Polynésie française, Gaston Tong Sang, et d’Yvonnick Raffin, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Énergie.

(Crédit photo : Présidence de la Polynésie française)

Cette annonce est d’importance car cette convention, passée avec l’État, avait à l’origine vocation à financer les déficits que la Polynésie a connu, durant de longues années, avec le Régime de Solidarité de la Polynésie française (RSPF). Si ce régime de solidarité est aujourd’hui équilibré, le gouvernement a souhaité que cette contribution de l’État soit maintenue car « elle nous permet de financer nos équipements médicaux, en particulier dans les îles », a rappelé le président du Pays.

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Il a tenu à souligner que la santé n’a pas de prix mais « en Polynésie, elle est excessivement cher. Vu l’éclatement de notre territoire, nous investissons beaucoup dans des structures décentralisées, des hôpitaux, des infirmeries », a-t-il rappelé.

Covid : un test à l’aéroport

Ainsi, il n’existe pas moins d’une quarantaine d’infirmeries et ce sont « des charges excessivement lourdes. J’ajoute que le régime des salariés qui finance aujourd’hui l’hôpital central commence à s’essouffler. Ce qui était destiné au régime de solidarité, va désormais venir alléger les charges  du Pays en matière d’investissement santé ».

Pour mémoire, cette convention santé s’était éteinte il y a deux ans et l’État avait reconduit sa participation en 2019 et 2020.

Interrogé, par ailleurs, sur le sort des ressortissants polynésiens en métropole qui peinent à obtenir leurs résultats de test PCR durant les trois jours précédant leur départ pour le Fenua, le président Edouard Fritch a annoncé avoir évoqué le sujet avec le ministre Olivier Veran.

« Afin de répondre au calendrier d’obtention des résultats, il est prévu qu’un test soit fait à l’aéroport avant l’embarquement, en parallèle du test à J-3 ». Il sera donc possible de monter dans l’avion, s’il s’avère négatif, mais la règle du test PCR, à effectuer durant les trois jours précédant le départ, demeure toujours valable et il faudra présenter l’attestation certifiant que la démarche a bien été effectuée.

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