« Je n’ai jamais eu d’avis défavorable d’exploitation de la clinique » ajoute Geneviève Cazes, directrice de l’établissement.
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Elu en charge de l’urbanisme à Papeete, Bruno Marty indique que la commission de sécurité du 27 avril sera déterminante, même si son avis reste consultatif. Il se veut néanmoins rassurant: « Les patients n’ont pas lieu de s’inquiéter aujourd’hui. Vous pensez bien que si j’avais estimé qu’il y avait le moindre risque, j’aurais fermé déjà, ou j’aurais pris les mesures qui s’imposent.
Depuis l’incident du groupe électrogène, les mesures ont été prises avec un groupe électrogène en poste sur place, raccordé au système de sécurité de la clinique. Il n’y a pas de risque comme on peut l’entendre ou le faire savoir…
Les audits ont déjà été faits en partie, d’autres sont en cours… les bureaux d’étude sont dessus. Des premiers travaux sont engagés (…) si le 27, à la commission de sécurité, tout n’est pas encore conforme à la réglementation, notamment sur la partie sécurité incendie, je prendrai l’arrêté de fermeture de nuit. La clinique sera alors ouverte le jour. Mais je ne pense pas qu’on en arrive là : je suis le dossier de près et ça avance. Je suis très optimiste pour arriver à un avis favorable de la commission de sécurité du moins sur la partie sécurité incendie. «
Loin du sensationnalisme, le conseiller municipal explique pourquoi cette mise aux normes prend du temps : Un groupe électrogène, c’est minimum 2/3 mois de commande. Les fournisseur locaux ne stockent pas des groupes… ce sont des commandes longues. Mais il y a toujours eu un planning de travail établi et la clinique a été régulièrement suivie. »
C’est au maire de Papeete qu’appartiendra la décision finale. Pour l’heure, le groupe électrogène provisoire fonctionne. Le bon de commande du nouveau groupe a été signé. La prochaine commission de sécurité est prévue pour le 27 avril.