Si la pharmacopée, qui explore les propriétés thérapeutiques des plantes, est plutôt développée, c’est loin d’être le cas en matière de cosmétopée : les travaux en matière de cosmétique traditionnelle ont fait l’objet de relativement peu d’écrits scientifiques. La cosmétologie a vocation à combler cette lacune. Les contributeurs souhaitent établir un registre de l’usage des plantes pour le bien-être et le soin du corps. L’idée : mieux maîtriser les usages traditionnels des plantes à visée cosmétique pour mieux les préserver, et en optimiser la valorisation dans le respect de la biodiversité et du partage équitable.
Le développement du concept de Cosmétopée impulse une dynamique nouvelle en faveur de la connaissance de cet or vert que représente la « phyto-diversité » en tant que patrimoine culturel et biologique de l’humanité.
Pour la première fois, le fenua accueille un congrès qui rassemble les principaux acteurs de ce secteur: biologistes, chercheurs, botanistes… Il est organisé par le cluster Tahiti Fa’ahotu, la Cosmetic Valley et l’université de la Polynésie.